mercredi 8 février 2012

PROCHAINE RENCONTRE LITTERAIRE ROCHEFORTAISE : MARS 2012


Mercredi 28 mars 2012 à 16h00
Café "Le Bal des Oiseaux"
Rochefort Sur Mer

"Sur la Route de la Soie"
La Littérature Asiatique

"PRETS POUR LE DEPART" - Les choix de Moka

Retrouvez les choix de Moka
sur son blog "Littérature Jeunesse et Jeunes Adultes"
"Cappuccino chez Lou Guitar"



"La petite taiseuse" de Stéphanie Bonvicini
Illustrations de Mariane Ratier (Naïve)
Prix Sorcières 2011 - Catégorie Roman Junior 9/12 ans

"Le Sauvage" de David Almond
Illustrations de Dave McKean (Gallimard Jeunesse)
Prix Sorcières 2011 - Catégorie Romans Ados
(dès 12 ans)

"Un an après" de Sue Mayfield (Bayard Jeunesse Millézime)
Prix Polar Jeunesse au Festival de Cognac 2011
(dès 12 ans)

"Glacé" de Bernard Minier (XO)
Prix Polar du Meilleur roman "français ou francophone" au Festival de Cognac 2011
(Ados - Adultes)

"Jayne Mansfield 1967" de Simon Liberati (Grasset)
Prix Fémina 2011
(Ados - Adultes)

"L'Oeuvre des Mers" d'Eugène Nicole (L'Olivier)
Prix Joseph Kessel 2011
(Ados - Adultes)

"Scintillation" de John Burnside (Métailié)
Prix du Roman 2011 "Lire et Virgin Megastore"
(Ados - Adultes)

"Ce qu'il faut expier" de Olle Lönnaeus (Liana Levi)
Prix du Premier roman 2011 de l'Académie des auteurs suédois de romans policiers
(Ados - Adultes)

"Kampuchéa" de Patrick Deville (Seuil)
Rentrée littéraire - Septembre 2011
+ dossier historique
(Terminales - Adultes)

"PRETS POUR LE DEPART" - Les choix de Marie

Retrouvez les choix de Marie
et les "Nouveautés Littéraires"
dans son blog
"La Page Déchirée"

"PRETS POUR LE DEPART" - "La délicatesse" de David Foenkinos (Folio)


"La délicatesse"
David Foenkinos
(Folio)


Quatrième de couverture :
"François pensa : si elle commende un déca, je me lève et je m'en vais. C'est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n'est guère mieux. On sent qu'on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu'un jus ça serait bien. Oui, un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d'abricot, ça serait parfait. Si elle choisit ça, je l'épouse...
- Je vais prendre un jus... Un jus d'abricot, je crois, répondit Nathalie.
Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité".

"PRETS POUR LE DEPART" - "La Mémoire des murs" de Tatiana de Rosnay (Le Livre de Poche)

"La Mémoire des murs"
Tatiana de Rosnay
(Le Livre de Poche)


Présentation de l'éditeur :
Pour sa nouvelle vie de femme divorcée sans enfant, Pascaline a trouvé l'appartement qu'elle voulait. Mais contre toute attente, elle se sent mal dans ce deux-pièces pourtant calme et clair. Elle apprend qu'un drame y a eu lieu mais elle décide malgré tout de rester entre ces murs marqués par la tragédie, qui lentement la poussent à déterrer une ancienne douleur, qu'à quarante ans elle devra affronter.

"PRETS POUR LE DEPART" - "Manhattan transfer" de John Dos Passos (Folio)

"Manhattan Transfer"
John Dos Passos
(Folio)


Quatrième de couverture :
Ils durent changer de train à Manhattan Transfer. Ellen avait un gant neuf, en chevreau, dont le pouce avait craqué, et elle ne cessait de le frotter nerveusement avec l'index. John portait un imperméable à martingale et un chapeau mou gris rosâtre. Quand il se tourna vers elle, en souriant, elle ne put s'empêcher de détourner les yeux et de fixer la pluie qui miroitait sur les rails. - Voilà, chère Elaine. Oh, fille de prince, voyez, nous prenons le train qui vient de la gare de Penn... C'est drôle d'attendre ainsi dans la brousse de New Jersey.

"PRETS POUR LE DEPART" - "La belle vie" de John Dos Passos (Gallimard Imaginaire)


"La belle vie"
John Dos Passos
(Gallimard Imaginaire)


Quatrième de couverture :
C'était hier. Des Américains débarquaient en Europe : Hemingway, Dos Passos, Fitzgerald et quelques autres. Ce fut le coup de foudre. Paris et la Côte d'Azur, le jazz et les bistrots, les lacs italiens et les fêtes de Barcelone, les promenades et l'écriture : c'était le bon temps, c'était la belle vie. De l'affaire Sacco et Vanzetti à la guerre d'Espagne, de la révolution littéraire que fut le roman américain aux premiers hôtels de Juan-les-Pins, les années 20 sont revisitées grâce aux souvenirs d'un des plus grands écrivains contemporains.

"PRETS POUR LE DEPART" - "Et les hommes sont venus" de Chris Cleave (Nil)

"Et les hommes sont venus"
Chris Cleave
(Nil)


Présentation de l'éditeur :
Echappée d'un centre pour réfugiés, perdue dans Londres, Petite Abeille, une adolescente nigériane, vient frapper à la porte de Sarah. Les deux femmes se connaissent à peine. Mais deux ans auparavant, au Nigéria, leurs chemins se sont croisés, et aucune d'elles ne peut oublier ce qui est arrivé... Le secret qui les lie en cache un autre. De chapitre en chapitre, leurs voix alternées se répondent, reconstituent le puzzle du passé, jusqu'à la dernière révélation de Petite Abeille. Avec un suspense subtil. Chris Cleave dresse le portrait de deux femmes qui parviendront à trouver au coeur du tragique une part de merveilleux.

"PRETS POUR LE DEPART" - "L'histoire de l'amour" de Nicole Krauss (Folio)

"L'histoire de l'amour"
Nicole Krauss
(Folio)

Prix du Meilleur livre étranger 2006


Présentation de l'éditeur :
A New York, la jeune Alna ne sait comment surmonter la mort de son père. Elle croit trouver la solution dans un livre que sa mère traduit de l'espagnol, et dont l'héroïne porte le même prénom qu'elle. Non loin de là, un très vieil homme se remet à écrire, ressuscitant la Pologne de sa jeunesse, son amour perdu, le fils qui a grandi sans lui. Et au Chili, bien des années plus tôt, un exilé compose un roman. Trois solitaires qu'unit pourtant, à leur insu, le plus intime des liens : un livre unique. L'histoire de l'amour, dont ils vont devoir, chacun à sa manière, écrire la fin. Cet admirable roman, hanté par la Shoah, offre une méditation déchirante sur la mémoire et le deuil. Mais c'est avant tout un hymne à la vie, écrit dans une langue chatoyante et allègre, l'affirmation d'un amour plus fort que la perte, et une célébration, dans la lignée de Borges, des pouvoirs magiques de la littérature. Il impose d'emblée Nicole Krauss comme une romancière de tout premier plan.

"PRETS POUR LE DEPART" - "Les Filles de l'ouragan" de Joyce Maynard (Philippe Rey)

"Les Filles de l'ouragan"
Joyce Maynard
(Philippe Rey)

Nouveauté 2012


Présentation de l'éditeur :
Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu'elle voit, entend ou touche. Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir. Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement par Ruth et Dana, "Les Filles de l'ouragan" suit les itinéraires personnels de deux "soeurs de naissance", des années 1950 à aujourd'hui. Avec la virtuosité qu'on lui connaît, Joyce Maynard raconte les voies étranges où s'entrecroisent les vies de ces deux femmes, de l'enfance et l'adolescence à l'âge adulte - les premières amours, la découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le divorce, la perte d'un foyer et celle d'un être aimé - et jusqu'au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence. C'est un roman sur la culture des fraises et la conscription pour le Vietnam ; sur l'élevage des chèvres et les rêves vains de fortune vite gagnée ; sur l'amour de la terre et l'amour d'un père ; sur des individus qui, sans cesser de se chérir, peuvent soudain se blesser profondément. "Les Filles de l'ouragan" est surtout une histoire sur les liens qui constituent une famille, un foyer, sur la force dévastatrice de l'amour qui s'achève, et l'apaisement qu'apporte le pardon.

"PRETS POUR LE DEPART" - "Une année studieuse" d'Anne Wiazemsky (Gallimard)

"Une année studieuse"
Anne Wiazemsky
(Gallimard)

Nouveauté 2012


Présentation de l'éditeur :
Anne Wiazemsky continue à puiser dans ses souvenirs. Dans "Une année studieuse", l'héroïne de "La Chinoise" retrace sa passion avec Jean-Luc Godard.

"PRETS POUR LE DEPART" - "Sibir : Moscou - Vladivostok, mai - juin 2010" de Danièle Sallenave (Gallimard)

"Sibir : Moscou - Vladivostok, mai - juin 2010"
Danièle Sallenave
(Gallimard)

Nouveauté 2012


Présentation de l'éditeur :
Sibérie en russe c'est "Sibir", du nom d'un petit royaume mongol défait par les Russes après la victoire d'Ivan le Terrible en 1552 sur les Tatares de Kazan. Symbole et départ d'une conquête et d'une colonisation de la Sibérie qui durera des siècles. Située en Asie par la géographie, la Sibérie appartient à l'Europe par l'histoire et par la civilisation. L'Europe ne s'arrête pas à l'Oural. Comment cela s'est imposé à moi, je le raconte jour après jour, tandis que sous mes yeux s'étire un paysage de forêts, de campagnes désertées, de grands fleuves, de villes géantes, de gares monumentales. Le printemps explose sur la trace enfouie des anciens goulags. Et le Transsibérien pousse l'Europe devant lui à travers dix mille km et onze fuseaux horaires. "Sibir ! ! Sibir !" chuchotent les roues.

"PRETS POUR LE DEPART" - "Tangente vers l'est" de Maylis de Kérangal (Gallimard)


"Tangente vers l'est"
Maylis de Kérangal
(Gallimard)

Nouveauté 2012


Présentation de l'éditeur :
Dès l'ouverture de ce bref roman, on prend le train en marche, en l'occurrence le Transsibérien, déjà loin de Moscou, à mi-chemin de l'Asie. Le long du corridor, se presse une foule de passagers de troisième classe bardés de bagages, d'où se détache une horde de jeunes hommes en tenue camouflage agglutinés dans la fumée de cigarettes, que le sergent Letchov conduit à leur caserne d'affectation en Sibérie. Parmi eux, Aliocha, grand et massif, âgé de vingt ans mais encore puceau, et comme désarmé face aux premiers bizutages qui font partie du rituel de ces transports de conscrits. Il préfère s'isoler, lui qui n'a pas su trouver le moyen d'éviter le service militaire, qui n'attend rien de bon de cette vie soldatesque et sent la menace de cette destination hors limite. A l'écart, il commence à échafauder les moyens de fausser compagnie à son régiment. Mais comment se faire la belle à coup sûr ? Profiter d'un arrêt à la prochaine gare pour se fondre dans la foule et disparaître. A priori, il a tout à craindre de son sergent, mais aussi des deux provodnitsa, ces hôtesses de wagons, en charge de la maintenance des lieux et de la surveillance du moindre déplacement des voyageurs. Une première tentative échoue. Aussitôt repéré, il remonte dans le train. Sa fébrilité suspecte a dû le trahir. Occasion manquée donc, mais sur le quai, Aliocha a croisé une jeune Occidentale qui va bientôt s'émouvoir de son sort : Hélène, une Française de 35 ans, montée en gare de Krasnoïarsk. Elle vient de quitter son amant Anton, un Russe rencontré à Paris et récemment revenu au pays gérer un énorme barrage, un homme qu'elle a suivi par amour près du fleuve du même nom. Malgré les barrières du langage, Aliocha et Hélène vont se comprendre à mi-mots. Toute une nuit, au gré d'un roulis engourdissant, ils vont partager en secret le même compartiment, supporter les malentendus de cette promiscuité forcée et déjouer la traque au déserteur qui fait rage d'un bout à l'autre du train. Les voilà condamnés à suivre un chemin parallèle, chacun selon sa logique propre et incommunicable, à fuir vers l'Est et son terminus océanique, Vladivostok. Une histoire fragile et fulgurante dans une langue sensuelle et fougueuse, laissant à nu des êtres pris dans la rhapsodie d'un voyage qui s'invente à contre-courant. Ce texte a été conçu dans le cadre du voyage d'écrivains dans le Transsibérien organisé par Cultures France pendant deux semaines, en juin 2010, sur la partie orientale du trajet Novossibirsk-Vladivostok. Sa première version, sous forme de fiction radiophonique, a été profondément remaniée pour le présent volume.

"PRETS POUR LE DEPART" - "Transsibérien" de Dominique Fernandez (Grasset)

"Transsibérien"
Dominique Fernandez
(Grasset)

Nouveauté 2012


Présentation de l'éditeur :
28 mai 2010, Dominique Fernandez, accompagné d'une vingtaine d'écrivains, photographes, journalistes, acteurs, français et russes, embarque, au départ de Moscou, à bord du Transsibérien qui les mènera à Vladivostok, capitale de la Russie d'Extrême-Orient. Trois semaines sur les rails, et le bout du monde. De découvertes en réflexions, il livre, dans un récit émaillé de références littéraires et historiques, la Russie toute entière. Au fil du parcours et des paysages qui se succèdent, l'écrivain poursuit sa méditation, constate, observe, raconte, s'interroge. Une migration à la fois physique et spirituelle, aux allures de pélerinage. De la Place Rouge à Tchékhov, de la dictature stalinienne à la terrible beauté sibérienne en passant par Nijni-Novgrod, Irkoutsk et le fleuve Amour, Dominique Fernandez invoque écrivains et penseurs, Gautier, Dumas, Gorki, Tolstoï. Et, en toile de fond, persistante, l'ombre inquisitrice du passé soviétique.

"PRETS POUR LE DEPART" - "La couleur des sentiments" de Kathryn Stockett (Jacqueline Chambon / Actes Sud)

"La couleur des sentiments"
Kathryn Stockett
(Jacqueline Chambon / Actes Sud)

Grand Prix des lectrices Elle - Roman 2011


Présentation de l'éditeur :
Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la tolérerait. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. Passionnant, drôle, émouvant, "La couleur des sentiments" a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables.

"PRETS POUR LE DEPART" - "Tout, tout de suite" de Morgan Sportès (Fayard)

"Tout, tout de suite"
Morgan Sportès
(Fayard)

Prix Interallié 2011


Présentation de l'éditeur :
Vous qui entrez ici, laissez toute espérance. Ce livre est une autopsie : celle de nos sociétés saisies par la barbarie. En 2006, après des mois de coups tordus et d'opérations avortées, une petite bande de banlieue enlève un jeune homme. La rançon exigée ne correspond en rien au milieu plutôt modeste dont ce dernier est issu. Mais le choix de ses agresseurs s'est porté sur lui parce que, en tant que Juif, il est supposé riche. Séquestré vingt quatre jours, soumis à des brutalités, il est finalement assassiné. Les auteurs de ce forfait sont chômeurs, livreurs de pizzas, lycéens, délinquants. Certains ont des enfants, d'autres sont encore mineurs. Mais la bande est soudée par cette obsession morbide : "Tout, tout de suite". Morgan Sportès a reconstitué pièce par pièce leur acte de démence. Sans s'autoriser le moindre jugement, il s'attache à restituer leurs dialogues confondants d'inconscience, à retracer leur parcours de fast-foods en cybercafés, de la cave glaciale où ils retiennent leur otage aux cabines téléphoniques d'où ils vocifèrent leurs menaces, dans une guerre psychologique avec la famille de la victime au désespoir et des policiers que cette affaire, devenue hautement "politique", met sur les dents. Indigence intellectuelle et morale au milieu de l'indigence architecturale et culturelle : il n'y a pas de mot pour décrire l'effroyable vide que la société a laissé se creuser en son sein, et qui menace de l'aspirer tout entière. Pas de mot. Il fallait un roman.

"PRETS POUR LE DEPART" - "Dire son nom" de Francisco Goldman (Bourgois)


"Dire son nom"
Francisco Goldman
(Bourgois)

Prix Fémina Etranger 2011


Quatrième de couverture :
"Si l'on pensait connaître quelque chose des brûlures de l'amour, du feu ardent de la perte, lire ce livre c'est se retrouver face à un chalumeau [...] "Dire son nom" est violent, drôle, puissant, et magnifique". - Annie Proulx

"PRETS POUR LE DEPART" - "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan (JC Lattès)

"Rien ne s'oppose à la nuit"
Delphine de Vigan
(JC Lattès)

Prix Renaudot des Lycéens 2011
Prix du Roman France Télévisions 2011
Prix du Roman Fnac 2011


Présentation de l'éditeur :
"La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d'adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma soeur et moi, mais toute tentative d'explication est vouée à l'échec. L'écriture n'y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j'ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l'ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d'autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti".

"PRETS POUR LE DEPART" - "Limonov" d'Emmanuel Carrère (P.O.L.)

"Limonov"
Emmanuel Carrère
(P.O.L.)

Prix Renaudot 2011


Présentation de l'éditeur :
"Limonov n'est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l'underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d'un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l'immense bordel de l'après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d'un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement. C'est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d'aventures. C'est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale".

"PRETS POUR LE DEPART" - "Dans les forêts de Sibérie" de Sylvain Tesson (Gallimard)

"Dans les forêts de Sibérie"
Sylvain Tesson
(Gallimard)

Prix Médicis Essai 2011


Présentation de l'éditeur :
"Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie. Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu."

"PRETS POUR LE DEPART" - "Une femme fuyant l'annonce" de David Grossman (Seuil)


"Une femme fuyant l'annonce"
David Grossman
(Seuil)

Prix Médicis Etranger 2011


Présentation de l'éditeur :
Ora, une femme séparée depuis peu d'Ilan, son mari, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle inéluctable que lui dicte son instinct maternel : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s'est porté volontaire pour "une opération d'envergure" de 28 jours dans une ville palestinienne, nouvelle que lui apporteraient l'officier et les soldats affectés à cette terrible tâche. Mais s'il faut une personne pour délivrer un message, il en faut une pour le recevoir, pense Ora. Tant que les messagers de la mort ne la trouvent pas, son fils sera sauf. Aussi décide-t-elle, sans aucune logique, pour conjurer le sort, de s'absenter durant ces 28 jours en se coupant de tout moyen de communication qui pourrait lui apporter la terrible nouvelle. Ayant prévu une randonnée à travers le pays avec Ofer, elle part malgré tout. Au passage, elle arrache à sa torpeur Avram, son amour de jeunesse (le père d'Ofer ?) et l'emmène avec elle sur les routes de Galilée pour lui raconter leur fils. Elle espère maintenir en vie son enfant par la trame de mots qui dessinent sa vie depuis son premier souffle, et lui éviter ainsi le dernier. Le périple ici est l'occasion d'évoquer le passé : à mesure qu'Ora et Avram arpentent le pays à la beauté étonnante, se reconstitue le fil de la mémoire et des secrets qui enserrent les personnages. Ora, Ilan et Avram s'étaient liés, adolescents, pendant la guerre des Six Jours, dans un hôpital où ils étaient tous trois à l'isolement, alors que les combats faisaient rage à l'extérieur. C'est là que se sont noués les destins de chacun. Le stratagème de la mère réussira-t-il à préserver la vie du fils ? Quoi qu'il lui arrive, le récit le fait renaître avec une vigueur nouvelle.

"PRETS POUR LE DEPART" - "Ce qu'aimer veut dire" de Mathieu Lindon (P.O.L.)

"Ce qu'aimer veut dire"
Mathieu Lindon
(P.O.L.)

Prix Médicis 2011


Présentation de l'éditeur :
"En vérité, la proximité la plus grande que j'ai eue fut avec Michel Foucault et mon père n'y était pour rien. Je l'ai connu six ans durant, jusqu'à sa mort, intensément, et j'ai vécu une petite année dans son appartement. Je vois aujourd'hui cette période comme celle qui a changé ma vie, l'embranchement par lequel j'ai quitté un destin qui m'amenait dans le précipice. Je suis reconnaissant dans le vague à Michel, je ne sais pas exactement de quoi, d'une vie meilleure. La reconnaissance est un sentiment trop doux à porter : il faut s'en débarrasser et un livre est le seul moyen honorable, le seul compromettant. Quelle que soit la valeur particulière de plusieurs protagonistes de mon histoire, c'est la même chose pour chacun dans toute civilisation : l'amour qu'un père fait peser sur son fils, le fils doit attendre que quelqu'un ait le pouvoir de le lui montrer autrement pour qu'il puisse enfin saisir en quoi il consistait. Il faut du temps pour comprendre ce qu'aimer veut dire".

"PRETS POUR LE DEPART" - "L'Art français de la guerre" d'Alexis Jenni (Gallimard)


"L'Art français de la guerre"
Alexis Jenni
(Gallimard)

Prix Goncourt 2011


Présentation de l'éditeur :
"J'allais mal ; tout va mal ; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue".

"PRETS POUR LE DEPART" - "Baltiques" de Tomas Tranströmer (Nrf)

"Baltiques"
Tomas Tranströmer
(Nrf)

Prix Nobel de Littérature 2011


Quatrième de couverture :
C'est avec une perception aiguë, méticuleuse, que Tomas Tranströmer parcourt la zone limitrophe des terres habitées, comme si cette étendue en marge s'apparentait à un réservoir de visions simples suscitées au bord du réel. Les livres qu'il publie depuis 1954 suggèrent une quête obstinée, accomplie sans emphase et pas à pas, qui affronte l'opacitré des signes, l'irréductibilité des choses, l'ombre des actes. Une tension singulière se développe qui souligne le doute, l'ironie, mais aussi l'ampleur du dessein. En fait, si Tranströmer se veut en route, sa recherche progresse humblement, en conscience et sans brûler les étapes de l'énigme. Sa tâche, c'est d'inventer une langue où transcrire toutes les bribes du présent. Qu'il évoque des terres familières, des horizons lointains ou des séquences historiques, Tranströmer se livre à des travaux d'approche qui suggèrent plus la déroute que le but. Souvents inscrits entre rêve suspendu et terreur redoublée, ses textes sont peuplés d'anonymes fugaces, renaissants, pareils aux figures sans visage et sans âge d'une sombre allégorie.

"PRETS POUR LE DEPART" - INTRODUCTION

Roman : Oeuvre littéraire, récit en prose généralement assez long, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude des moeurs ou de caractères, l'analyse de sentiments ou de passions, la représentation, objective ou subjective, du réel.

(cf : dictionnaire "Le Petit Larousse")


Plus les prix littéraires passent, et plus leur succès commercial croît. Et pourtant, les lecteurs sont de moins en moins dupes de leurs enjeux "marketing". Aussi, et nos débats animés d'aujourd'hui en témoignent, devenons-nous peut-être plus exigeants et plus critiques vis-à-vis des ouvrages récompensés.

Nous remarquons également que, bien qu'étant estampillés "romans", ont été couronnés en 2011 des enquêtes biographiques et des livres de souvenirs. Au risque de déstabiliser les lecteurs. Pour exemple, "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan (JC Lattès), Prix Renaudot des Lycéens, Prix du Roman France Télévisions et Prix du Roman Fnac, certains d'entre vous, loin de prétendre qu'il s'agisse du chef-d'oeuvre du siècle, en ont trouvé la lecture agréable. D'autres ont été mal à l'aise devant l'intimité d'une famille ainsi livrée, et s'interrogent sur la nécessité de publier ce genre de "travail sur soi". Tendance ponctuelle ou style littéraire installé ? Il est néanmoins difficile de croire les oiseaux de mauvais augure qui prédisent la fin du bon vieux roman purement fictionnel.

Pour en savoir plus sur les "Prix Littéraires", nous vous invitons à relire notre dossier sur ce blog à : Février 2011.

"PRETS POUR LE DEPART" - LE MOT DES LIBERIADES

Tout d'abord, merci infiniment à Véronique et Frédéric, patrons du café, pour leur sourire et leur accueil toujours aussi chaleureux. Les piafs des Libériades ont (enfin !) trouver leur nid au "Bal des Oiseaux" de Rochefort.
Pour cette première rencontre littéraire de l'année 2012, nous avons fait salle comble (jusqu'aux banquettes, pour ceux qui connaissent les lieux). Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont bravé le froid sibérien !
La rencontre a été dense. Les prix littéraires ont suscité de longs et passionnants débats. Les nouveautés de janvier n'emportent pas un enthousiasme extraordinaire. En revanche, vous avez été nombreux à nous présenter vos coups de coeur d'aujourd'hui et d'hier, vos cadeaux de Noël... Et c'est bien là l'objet de nos Rencontres Littéraires. Au-delà des thèmes proposés, donner envie de lire...