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L'ensemble de l'oeuvre de Jean-Louis Fournier
Jean-Louis Fournier a toujours su mêler humour, culture et sincérité. Entre un frère polytechnicien, un autre chef du personnel et une soeur éducatrice spécialisée, il choisit la voie de l'humour et devient fidèle complice de Pierre Desproges. Il réalise ainsi les épisodes de "La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède" et les captations de ses spectacles au Théâtre Grévin en 1984 et au Théâtre Fontaine en 1986.
A la télévision, on lui doit les personnages de La Noiraude et d'Antivol, l'oiseau qui avait le vertige, mais aussi "Grammaire française et impertinente", avec Catherine Jacob, "Arithmétique appliquée et impertinente", avec Jean-François Balmer, "Sciences naturelles et impertinentes", avec Claude Piéplu, et "Je vais t'apprendre la politesse, p'tit con", avec Catherine Frot.
Jean-Louis Fournier réalise aussi des films d'art dont "Le Romantisme avec Marcel Brion", "Klimt" (Grand Prix du festival d'art d'Asolo) et "Egon Schiele" pour lequel il reçoit un Sept d'Or. Il est aussi réalisateur de fictions notamment "L'or du diable" (6 X 1h) dans laquelle il dirige Jean-François Balmer, Arielle Dombasle et Michel Aumont.
Auteur prolifique et touchant, le public le découvre véritablement avec ses essais humoristiques qui rencontrent un succès immédiat. Dans "Arithmétique appliquée et impertinente" (1993), il apprend au lecteur à calculer le poids du cerveau d'un imbécile ou la quantité de caviar que peut acheter un smicard ! Dans un même registre, sa "Grammaire française et impertinente" conjugue culture et absurde. Dans ses récents ouvrages, Jean-Louis Fournier aborde des thèmes graves avec facétie et sensibilité : dans "Il a jamais tué personne, mon papa", il écrit sur l'alcoolisme de son père, puis obtient le Prix Fémina 2008 pour "Où on va papa ?", une évocation émouvante du handicap de ses fils. Son dernier roman, paru en 2011, "Veuf", parle du décès de son épouse Sylvie.
(theatredurondpoint.fr)