vendredi 23 décembre 2011

JOYEUSES FÊTES !!!




Les Libériades
vous souhaitent de très Joyeuses Fêtes,
une très Heureuse Année 2012,
et de très belles lectures.

PROCHAINE RENCONTRE LITTERAIRE ROCHEFORTAISE : FEVRIER 2012

"Prêts pour le départ"

Nouveautés littéraires
Dernier regard sur la rentrée littéraire 2011
Et sur les récents prix littéraires

Mercredi 1er février 2012 à 16h

Café "Le Bal des Oiseaux"
(entre la Poste et le cinéma) - Rochefort sur Mer

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - LES CHOIX DE MOKA


Retrouvez les choix de Moka
"Littérature Jeunesse"
sur son blog
"Cappuccino chez Lou Guitar"


"Appelle-moi Charlie" de Marcus Malte (Sarbacane) (dès 10 ans) - Magnifique conte de Noël !

"La Maison de Soie" d'Anthony Horowitz (Calmann-Lévy) (ados-adultes) - Brillantissime !

"Les héros de notre enfance" de François Rivière (Chêne) (pour tous) - "Beau livre" somptueux !

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - LES CHOIX DE MARIE



Retrouvez les choix de Marie
et les "Nouveautés Littéraires"
sur son excellent blog
"La Page Déchirée"

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "A la recherche du temps perdu - Marcel Proust" - Studio Variety Artworks (Soleil Productions)

Vous nous avez présenté...


De Studio Variety Artworks
(Soleil Productions)

"A la recherche du temps perdu - Marcel Proust"

Présentation de l'éditeur :
Mon existence a maintenant franchi les limites du temps et de l'espace ! A l'instant où je mis en bouche la madeleine, je fus pris d'une étrange sensation : les souvenirs de mon enfance ressuscitèrent. En même tems que je me revoyais grandir, se présentait devant mes yeux une fresque de la haute société d'avant et d'après la Première Guerre Mondiale. C'était le début d'un long voyage à la recherche de mon temps perdu...
Découvrez en manga cet immense chef-d'oeuvre littéraire, par lequel l'auteur, grâce à son interprétation particulière du temps et sa thèse sur les souvenirs, a marqué en profondeur la littérature et la philosophie du XXème siècle.


"Guerre et Paix - Tolstoï"

Présentation de l'éditeur :
"Mon âme est éternelle ! Tu ne pourras jamais me l'enlever !" "La Guerre et la Paix", fresque épique qui a pour théâtre la guerre napoléonienne avec la Russie du XIXème siècle, met en scène André, un jeune officier qui remet en cause l'utilité de combattre ; Pierre, un homme tourmenté par sa recherche du vrai bonheur malgré son immense richesse ; et Natacha, une fillette ingénue qui deviendra une femme pleine de charme. Leur destin et celui d'une multitude d'autres personnages, s'entrecroisent à Moscou, ville en proie à l'anarchie engendrée par la guerre.


"Le Capital - Karl Marx"

Présentation de l'éditeur :
L'ouvrage majeur de Karl Marx adapté en manga. Fin du XIXème siècle, Révolution industrielle en Europe (Grande Bretagne, France, Allemagne), le monde ouvrier subit la dictature du patronat obligé d'exploiter sa main d'oeuvre par souci de rentabilité et de compétitivité. Dans cet univers libéral, deux visions s'opposent entre un jeune homme qui souhaite un "effet cascade" (des très riches qui font profiter les plus pauvres de leur trop-plein de richesses) et un autre qui estime que le prolétariat n'a pas à subir ce traitement.


"Les Misérables - Victor Hugo"

Présentation de l'éditeur :
Octobre 1815, Jean Valjean, après dix-neuf ans de bagne, revient en France, plein de rancune contre la société. Mais une rencontre va changer sa vie et le transformer en homme de bien. Pourtant, en ces années-là, il est difficile de fuir son passé...






"Le Rouge et le Noir - Stendhal"

Présentation de l'éditeur :
Julien Sorel, jeune homme romantique et ambitieux, vit dans le souvenir de l'époque napoléonienne, où un simple roturier pouvait s'élever dans la société grâce à une carrière militaire. Dans ces années 1830, il mène sa vie entre séminaire et charge de précepteur, cherchant la reconnaissance et l'affection des femmes. De ses passions amoureuses naîtront de belles et tragiquent histoires.
Stendhal, dans "Le Rouge et le Noir", fustige sévèrement la corruption de la classe noble de l'époque.


NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - T. Trilby

Vous nous avez présenté...

T. Trilby

T. Trilby, pseudonyme de Thérèse Léontine de Marnyhac, est née en 1875 à Louveciennes, où ses parents étaient en résidence d'été. Femme de lettres française, elle a écrit des romans pour la jeunesse principalement entre 1935 et 1961. Ses romans étaient illustrés par Manon Iessel. T. Trilby s'est éteinte en 1962 à La Rochelle.

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Fantômette" de Georges Chaulet (Hachette Jeunesse)

Vous nous avez présenté...

"Fantômette"
Georges Chaulet
(Hachette Jeunesse)


Présentation de l'éditeur :
A l'école de Framboisy, les rumeurs vont bon train : qui est cette fameuse Fantômette, cette justicière masquée dont les exploits font la une des journaux ? Personne ne connaît sa véritable identité, mais Françoise, Ficelle, Boulotte et Isabelle décident de mener l'enquête. Justement, on a volé les plans d'une fusée créée par l'oncle d'Isabelle. Nul doute que Fantômette va s'en mêler ! Mais les quatre amies ne sont pas au bout de leurs surprises. Car il se pourrait bien que l'aventurière soit... l'une d'entre elles !

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Michka" de Marie Colmont - Albums du Père Castor (Père Castor Flammarion)



Vous nous avez présenté...


"Michka"
Marie Colmont
Albums du Père Castor
(Père Castor Flammarion)


Quatrième de couverture :
Michka, le petit ours en peluche, quitte sa maison d'Elisabeth, et s'en va tout seul dans la forêt. Quelle joie de retrouver la liberté et de rencontrer le Renne de Noël ! Mais, en ce soir si particulier, chacun doit faire une bonne action, et Michka aura un bel élan de générosité...

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Tib et Tatoum" de Bannister et Grimaldi (Glénat)

Vous nous avez présenté.....


"Tib et Tatoum"
Bannister et Grimaldi
(Glénat)


Présentation de l'éditeur :
Tib est un petit garçon qui vit au sein d'un clan, pendant la Préhistoire. Son souci, c'est d'avoir une tache de naissance autour de l'oeil, ce qui lui attire constamment les moqueries des autres enfants. Alors qu'il ne l'attendait plus, il trouve le copain idéal : un dinosaure tout rouge, qu'il va appeler Tatoum. Reste à le faire cohabiter avec papa, maman et tout le clan !

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "La Comtesse de Ségur" (coffret 3 volumes) (Robert Laffont - Bouquins)

Vous nous avez présenté...


"La Comtesse de Ségur"
(coffret 3 volumes)
(Robert Laffont - Bouquins)


Présentation de l'éditeur :
La Comtesse de Ségur est la fille du gouverneur de Moscou, Rostopchine, qui, en 1812, mit le feu à la ville pour faire reculer Napoléon. Arrivée en France à l'âge de dix-sept ans, elle épouse, trois ans plus tard, le Comte de Ségur qui lui donnera huit enfants. Elle commence à écrire à l'âge de cinquante-cinq ans, alors qu'elle est déjà grand-mère. Contemporaine de Balzac, de Flaubert, de Pouchkine et de George Sand, elle peint avec précision la société du Second Empire et des débuts de l'ère industrielle. La véracité, parfois douce, parfois cruelle de son témoignage, ne gâte en rien la richesse foisonnante et comme magique de son inspiration. Les romans de la Comtesse de Ségur ont battu tous les records de vente de livres pour enfants (plus de trente millions d'exemplaires, toutes éditions confondues). Reléguée dans le genre mineur de la littérature enfantine, elle est restée depuis cent trente ans dédaignée des adultes et de la critique littéraire. La voici enfin ressuscitée et rétablie dans son rang de grand écrivain.

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Arsène Lupin" de Maurice Leblanc (Omnibus)


Vous nous avez présenté...


"Arsène Lupin"
Maurice Leblanc
(Omnibus)


Présentation de l'éditeur :
"Vous allez pouvoir découvrir une oeuvre sensationnelle, appelée à un retentissement énorme : les surprenantes, mystérieuses, inattendues, originales et passionnantes aventures du génial escroc Arsène Lupin, dont l'habileté et la chance infernales dépassent tout ce que nous savons jusqu'ici des tours de force les plus extravagants des grands aventuriers."

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Lettres de mon moulin" d'Alphonse Daudet (Pocket)


Vous nous avez présenté...


"Lettres de mon moulin"
Alphonse Daudet
(Pocket)


Présentation de l'éditeur :
Jeune encore et déjà lassé du sombre et bruyant Paris, Alphonse Daudet vient passer les étés dans son moulin de Fontvielle, "piqué comme un papillon" sur la colline parmi les lapins. Dans cette ruine ensoleillée de la vallée du Rhône, naissent ces contes immortels qui assureront sa gloire. Au loin, on entend la trompe de Monsieur Seguin sonnant sa jolie chèvre blanche. Dans le petit bois de chênes verts, un sous-préfet s'endort en faisant des vers. Au ciel, où les étoiles se marient entre elles, le Curé de Cucugnan compte ses malheureux paroissiens. Et dans la ville voisine, un jeune paysan meurt d'amour pour une petite Arlésienne tout en velours et dentelles qu'on ne verra jamais. Le vieux moulin abandonné est devenu l'âme et l'esprit de la Provence. Dans le silence des Alpilles ou le trapage des cigales et des tambourins, parfumés d'émotions, de sourires et de larmes, ces contes semblent frappés d'une éternelle jeunesse.

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Souvenirs d'enfance - Tome 1 - La Gloire de mon père" de Marcel Pagnol (Poche)


Vous nous avez présenté...


"La Gloire de mon père"
Marcel Pagnol
(Poche)


Présentation de l'éditeur :
Un petit Marseillais d'il y a un siècle : l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père... Lorsqu'il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus. "La Gloire de mon père", dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine la timide maman, l'oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius. César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d'école primaire... Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu'ils deviennent un film. C'est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l'écrivain, le réalisera. "Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers."

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Gros-Câlin" de Romain Gary (Emile Ajar) (Folio)


Vous nous avez présenté...


"Gros-Câlin"
Romain Gary (Emile Ajar)
(Folio)


Présentation de l'éditeur :
Lorsqu'on a besoin d'étreinte pour être comblé dans ses lacunes, autour des épaules surtout, et dans le creux des reins, et que vous prenez trop conscience des deux bras qui vous manquent, un python de deux mètres vingt fait merveille. Gros-Câlin est capable de m'étreindre ainsi pendant des heures et des heures.
"Gros-Câlin" paraît au Mercure de France en 1974. Il met en scène un employé de bureau qui, à défaut de trouver l'amour chez ses contemporains, s'éprend d'un python. L'auteur de ce premier roman, fable émouvante sur la solitude de l'homme moderne, est un certain Emile Ajar. La version publiée à l'époque ne correspond pas tout à fait au projet initial de son auteur qui avait en effet accepté d'en modifier la fin. On apprendra plus tard que derrière Emile Ajar se cache le célèbre Romain Gary. Dans son ouvrage posthume, "Vie et mort d'Emile Ajar", il explique l'importance que revêt, à ses yeux et au regard de son oeuvre, la fin initiale de "Gros-Câlin". Il suggère qu'elle puisse un jour être publiée séparément... Réalisant le souhait de l'auteur, cette nouvelle édition qui paraît aujourd'hui reprend le roman "Gros-Câlin" dans la version de 1974, et donne en supplément toute la fin "écologique", retranscrite à partir du manuscrit original.

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Rosa Candida" de Audur Ava Olafsdottir (Zulma)

Vous nous avez présenté...


"Rosa Candida"
Audur Ava Olafsdottir
(Zulma)


Présentation de l'éditeur :
Le jeune Arnljotur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa Candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljotur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa Candida, Arnljotur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre eden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
"Rosa Candida" a été récompensé par le Prix Page des Librairies 2010 (Europe), le Prix des Libraires du Québec (Roman hors Québec) et le Prix des Amis du Scribe 2011.

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Paris de ma fenêtre" de Colette (Le Livre de Poche)


Vous nous avez présenté...


"Paris de ma fenêtre"
Colette
(Le Livre de Poche)


Ces chroniques destinées à ses "chères lectrices" qui la consultent sont les témoignages des souffrances des Parisiens marqués par l'Occupation. Elles ont un rôle utilitaire, répondre aux soucis quotidiens en temps de guerre : comment pallier la pénurie alimentaire, lutter contre le froid et ses effets, trouver des vêtements adaptés, ou effectuer des réparations... Tous ces conseils de bon sens prônent l'économie, la récupération, la débrouillardise et l'entraide pour résister durant ces "jours sombres où seuls l'espoir, le courage et la bonne humeur permirent aux Parisiens de tenir". Mais "Paris de ma fenêtre" est plus que cela. Colette ne peut rester longtemps sans évoquer ses souvenirs d'enfance, sa maison de Saint-Sauveur au moment de Noël et aussi les bêtes, victimes autant que les humains des conditions de vie difficiles.


NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Belles saisons" de Colette (Le Livre de Poche)

Vous nous avez présenté...


"Belles saisons"
Colette
(Le Livre de Poche)


"Il y a souvent plus d'angoisse à attendre un plaisir qu'à subir une peine."

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "En pays connu" de Colette (Le Livre de Poche)

Vous nous avez présenté...


"En pays connu"
Colette
(Le Livre de Poche)


Présentation de l'éditeur :
Vous n'avez pas de cheminée. "Il n'a pas de cheminée". Ils ou Elles auraient bien voulu une cheminée. "La prochaine fois nous exigerons des cheminées..." Construire le feu, l'allumer, faire prospérer le feu, couvrir le feu : vieille science de sauvage, de paysan et de vagabond. Que ne suis-je celui-ci, celui-là et cet autre !... A leur exemple, j'administre sans faute le feu, avec joie, avec amitié. Et même, je l'exploite. Il n'est pas tellement ingrat, mon feu citadin, que je n'y glisse, confiées à sa cendre, la châtaigne profitable au cerveau de l'écrivain - et à son embonpoint -, une pomme cachée que son arôme acide dénonce, une poire à grosse peau qui se confit au bord des braises en versant un pleur caramélisé... Qu'un coup de fortune me vienne, et j'y mets des truffes, les plus belles, grenues comme un nez de chien, noires, habillées de papier huilé, enlisées dans la cendre chaude. " Cendre presque blanche, frimas de feu intime, âme refroidie des brandons, pelure veloutée de l'ardeur, par quoi vous remplacerais-je dans l'âtre ?


NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Le livre de Noël" de Selma Lagerlöf (Actes Sud / Babel)

Vous nous avez présenté...


"Le livre de Noël"
Selma Lagerlöf
(Actes Sud / Babel)


Présentation de l'éditeur :
Au fil de ces récits, aussi charmants que des contes dits à la veillée, on fera la connaissance d'une petite fille suédoise qui reçoit un livre d'étrennes... en français. On découvrira l'origine de la légende de Sainte Lucie, très prisée en Suède. On saura ce que font les animaux durant la nuit de Noël et comment le rouge-gorge devint rouge. On apprendra qu'une mère peut être jalouse de sa propre fille. On lira l'aventure d'un colporteur, voleur et repenti. On assistera au dialogue entre un fossoyeur et le crâne d'un homme assassiné. Et l'on sera surpris par une confrontation inédite entre Jésus et Judas. De ce recueil, profondément empreint de foi religieuse mais aussi de chaleur et de philosophie, émane ce que l'on appelle volontiers la magie de Noël : un mélange de générosité et de mélancolie, de compassion et de joie, sublimé par le talent de conteuse de Selma Lagerlöf.

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Contes" d'Andersen (Folio Classique)

Vous nous avez présenté...


"Contes"
Andersen
(Folio Classique)


Présentation de l'éditeur :
Un grand-père fou, une mère servante, un père qui est le plus pauvre des cordonniers d'Odense, où Andersen naît en 1805. A quatorze ans, il arrive à Copenhague, vit dans le quartier des prostituées (il ne comprend pas de quoi il s'agit), s'essaie au chant, à la danse, à l'art dramatique, tombe amoureux d'une petite bossue, plus tard d'une prestigieuse cantatrice, sans d'ailleurs avoir avec elles ni avec aucune autre femme le moindre rapport. Des romans, des poèmes, des pièces de théâtre. Puis les merveilleux contes. Très vite, le fils du plus pauvre cordonnier d'Odense devient un des hommes les plus célèbres et fêtés d'Europe : traduit en quinze langues (et jusqu'en bengali !), il est invité par les souverains dans leurs châteaux, accueilli à Weimar comme un autre Goethe et, lorsqu'il va à Londres, c'est chez Dickens qu'il descend. "Le Conte de ma Vie" s'achève en 1875, au moment où "Le vilain petit canard" va rejoindre au pays de "La Reine des Neiges", "La petite marchande d'allumettes" et "La fée aux sureau".


NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Heidi" de Johanna Spyri (Gründ)



Vous nous avez présenté...


"Heidi"
Johanna Spyri
(Gründ)


Présentation de l'éditeur :
Orpheline, Heidi est confiée à son grand-père, qui vit seul dans un chalet isolé, près de l'alpage. La petite fille ne tarde pas à gagner l'affection de son aïeul, pourtant considéré comme un ours par les habitants du village. Les jours s'écoulent en toute harmonie, ponctués par le bruissement des grands sapins, le bêlement des chèvres et les découvertes enthousiastes de Heidi devant une nature si prodigieuse. Jusqu'à ce que l'enfant soit emmenée par sa tante pour être placée dans une famille aisée de Francfort, bien loin de ses montagnes chéries...


NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Le lion" de Joseph Kessel (Folio)

Vous nous avez présenté...


"Le lion"
Joseph Kessel
(Folio)


Quatrième de couverture :
King lécha le visage de Patricia et me tendit son mufle que je grattai entre les yeux. Le plus étroit, le plus effilé me sembla, plus que jamais, cligner amicalement. Puis le lion s'étendit sur un flanc et souleva une de ses pattes de devant afin que la petite fille prît contre lui sa place accoutumée.

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - "Les Jalna" de Mazo de la Roche (Omnibus)


Vous nous avez présenté...


"Les Jalna"
Mazo de la Roche
(Omnibus)


Présentation de l'éditeur :
En seize romans, la vie de la famille Whiteoak à travers quatre générations, depuis le mariage du capitaine Philippe Whiteoak et d'Adeline Court au milieu du XIXème siècle jusqu'au centenaire de leur bien-aimé domaine de Jalna. Un best-seller mondial depuis les années 1930.

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - PRESENTATION

Les livres de l'enfance, de la jeunesse, c'est découvrir le plaisir de lire, de s'identifier à un personnage, de partager ses aventures, de rire, de frissonner...

Il est tout à fait étonnant de voir le nombre de blogs consacrés à ce thème. A leur lecture, trois réactions se détachent : il y a ceux qui se replongent dans leurs livres d'enfance avec enthousiasme et délice ; il y a ceux qui ne le peuvent pas, qui ne le veulent pas, car "livres d'enfance" est synonyme de "souvenirs d'enfance" et de "douleur" pour certains ; et puis il a ceux qui ne comprennent pas du tout la démarche, qui la considèrent inutile, sans intérêt, puérile, immature, et dont l'enfance doit être très très loin et profondément enfouie !

Les auteurs et les personnages qui reviennent le plus souvent sont : Marcel Pagnol ; Enid Blyton et son "Club des Cinq" ; Jules Verne ; Roald Dahl ; "Fantômette" ; "Alice" ; les "Martine".

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - POINT SUR LE CHOIX DU LIEU DE NOS RENCONTRES

Certains d'entre vous ont vivement regretté, cette année, nos différents changements de lieux pour nos Rencontres Littéraires, et il est vrai que cela a été un gros souci pour nous également. C'est pourquoi nous voulions faire un petit point sur ce sujet.

Certes, nous avons quelques exigences. Nous recherchons :
  • Une ambiance "café littéraire"
  • Un lieu spacieux, calme et fixe
  • Un lieu en centre-ville (car : à proximité de tous, notamment des personnes venant à pieds ; pratique pour nous chargées de livres ; visible des nombreux passants ; éclairage public en hiver ; plus chaleureux et plus attractif qu'un lieu excentré)
Le restaurant "Marie Tartine" était le lieu idéal mais vous connaissez la suite. Avec le Musée National de la Marine, l'année n'a été qu'une suite de malendus réciproques. La Mairie ne peut nous fournir ni salle ni aucune aide d'aucune sorte. La Médiathèque n'a rien à nous proposer. La Librairie Maritime ne souhaite pas travailler avec nous. La Librairie Pierre Loti nous invitait le soir à partir de 20h. Nous avons fait un essai, personne n'est venu, mais le lieu aurait de toute façon été trop petit pour notre groupe. Les Musées Hèbre et Pierre Loti ne peuvent nous accueillir. "Le Petit Bistrot" est revenu sur son accord préalable, exigeant alors un "dîner littéraire". Cher, inadapté à des Rencontres Littéraires et loin de l'esprit que nous désirons leur donner ! Le Café "Le Galway" était intéressé mais le lieu est très sombre. Le "Garden Ice Café" était très sympathique mais outre le fait que nous y étions régulièrement "oubliés", entre la musique, la climatisation et les cuisines, ce n'était plus gérable.

Quant aux rencontres à nos domiciles (nous avons reçu plusieurs propositions en ce sens), l'idée est intéressante mais hors agenda car ces rencontres "extraordinaires" ne pourront pas être publiques et le transport de tous est à organiser.

NOËL, NOTRE LIVRE DE JEUNESSE - LE MOT DES LIBERIADES

Pour notre plus grande joie en cette veille de Noël, nous étions très nombreux pour notre dernière Rencontre Littéraire de l'année au Café Le Bal des Oiseaux. Le thème "Noël, notre livre de jeunesse" nous a apporté beaucoup de bonheur, d'émotions, et nous a mis le coeur en fête. Nous n'avons maintenant qu'une hâte : nous retrouver l'année prochaine !


Petit rappel : Nous nous en sommes déjà longuement expliquées : à compter de 2012, nous demanderons à chacune et à chacun une petite participation de 1€ par personne et par rencontre. A la différence d'une cotisation annuelle, la forme du don nous parait plus amicale, simple et équitable.

lundi 21 novembre 2011

PROCHAINE RENCONTRE LITTERAIRE ROCHEFORTAISE : DECEMBRE 2011

Vous avez été nombreux à regretter de ne pas pouvoir être présents le 21 décembre prochain et à nous demander d'avancer la date de la rencontre "Noël, notre Livre de Jeunesse".


"Noël, notre Livre de Jeunesse"

Mercredi 14 décembre 2011 à 16h

Café "Le Bal des Oiseaux"
(entre la Poste et le cinéma)
Rochefort Sur Mer




Présentez-nous le livre de votre enfance, de votre adolescence, de vos vingt-ans, ou bien un livre que vous avez eu envie de lire après l'une de nos Rencontres Littéraires, ou un livre que vous aimez particulièrement, ou un livre que vous nous conseillez pour Noël...

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - LES CHOIX DE MOKA


Retrouvez les choix de Moka
"Littérature Jeunesse"
sur son blog
"Cappuccino chez Lou Guitar"






"Little Lou" de Jean Claverie (Gallimard Jeunesse / Folio Cadet) (Dès 8 ans) - Jazz


"Juke-Box" - Recueil collectif de nouvelles : Marie Desplechin, Christophe Honoré... (L'Ecole des Loisirs - Médium) (Dès 12 ans) - De Bach à la Star Ac'


"Les Nains de la Mort" de Jonathan Coe (Folio) (Ados - Adultes) - Musique anglo-saxonne des années 1970 à 1990


"Le petit bleu de la côte Ouest" de Jean-Patrick Manchette (Folio Policier) (Ados - Adultes) - Chef-d'oeuvre de la littérature policière française - Jazz


"Le récital des anges" de Tracy Chevalier (Folio) (Ados - Adultes) - Confessions intimes comme un récital


LES ROMANS ET LA MUSIQUE - LES CHOIX DE MARIE


Retrouvez les choix de Marie
et les "Nouveautés Littéraires"
dans son excellent blog
"Le Page Déchirée"

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "Le livre sans nom" - "L'Oeil de la Lune" - "Le Cimetière du Diable" - Auteur anonyme (Sonatine)

"Le livre sans nom"
Auteur anonyme
(Sonatine)



Cadeau  de Noël idéal pour les amateurs de Quentin Tarantino, pour ceux qui ont aimé le film "Sin city", pour les 16 - 30 ans... et plus si affinités !



Présentation de l'éditeur :

"Bourré de références pop, construit de telle sorte qu'on ne puisse pas arrêter de tourner les pages, ce livre a tout pour lui : de l'humour, de l'amour, de la vengeance, du sexe, de la violence et du bourbon. Anonyme, sers-nous-en un autre, et vite !" - Books Addicts

Vous désespériez de trouver un équivalent littéraire aux films de Quentin Tarantino, de John Carpenter, de Robert Rodriguez ? Lisez "Le livre sans nom". A vos risques et périls.

Santa Mondega, une ville d'Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets... Un mystérieux tueur en série, qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique "livre sans nom"... La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique... Deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d'Elvis Presley, des barons du crime, des moines férus d'arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d'oeil à "Seven" et à "Ring"... et voilà le thriller le plus rock'n'roll et le plus jubilatoire de l'année !

"Plus on avance dans le livre, et plus une angoisse nous étreint : y aura-t-il assez de survivants dans l'histoire pour qu'on aie le plaisir de lire une suite ?" - The Booklist

Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte. Il a ensuite été publié, d'abord en Angleterre puis aux Etats-Unis, où il connaît un succès fulgurant.

"L'Oeil de la Lune"
Auteur anonyme
(Sonatine)


Présentation de l'éditeur :

Vous avez aimé "Le livre sans nom" ? Vous allez adorer "L'Oeil de la Lune" !

Personne n'a oublié le Bourbon Kid, mystérieux tueur en série aux innombrables victimes. Ni les lecteurs du "Livre sans nom", ni les habitants de Santa Mondega, l'étrange cité d'Amérique du Sud, où sommeillent toujours de terribles secrets. Alors que la ville s'apprête à fêter Halloween, le Bourbon Kid célèbre, lui, le dix-huitième anniversaire de son premier homicide. Il est alors loin de se douter qu'il est devenu la proie d'une agence très spéciale. Une proie particulièrement coriace, de celles qu'il ne faut pas rater, sous peine d'une impitoyable vengeance. Mais cela n'est rien à côté de ce qui attend Santa Mondega lorsqu'une mystérieuse momie disparaît du musée local...

Avec "L'Oeil de la Lune", le même auteur, toujours aussi anonyme et déjanté, revient sur les lieux de ses crimes pour un nouvel opus, tout aussi inclassable, de cette saga survoltée et exubérante. Les droits cinématographiques du "Livre sans nom" viennent d'être achetés par Don Murphy, producteur, entre autres, de "Tueurs nés" d'Oliver Stone, et "Bully" de Larry Clark, et de "From Hell" de Allen Hughes.


"Le Cimetière du Diable"
Auteur anonyme
(Sonatine)



Présentation de l'éditeur :

Après "Le livre sans nom" et "L'Oeil de la Lune", les nouvelles aventures du Bourbon Kid

Vous n'avez pas lu "Le livre sans nom" ? Vous êtes donc encore de ce monde, et c'est tant mieux. Vous allez pouvoir assister à un spectacle sans précédent, mettant en scène Judy Garland, James Brown, Johnny Cash, les Blues Brothers, Kurt Cobain, Elvis Presley, Janis Joplin, Freddie Mercury, Michael Jackson... et le Bourbon Kid.

Les héros du "Livre sans nom" se retrouvent cette fois dans une délicieuse petite bourgade en plein milieu du désert pour assister à un festival de musique au nom prometteur : Back from the Dead. Imaginez un "Dix petits nègres" rock revu et corrigé par Quentin Tarantino... Vous y êtes ? C'est encore mieux !

A propos du "Livre sans nom" : "Eparpillées façon puzzle, dynamitées, les conventions du roman noir. Le genre, ultracodifié et balisé, se renouvelle en allant puiser hors de ses frontières, assouvissant son besoin de sang neuf à la source de la culture pop." - Les Inrockuptibles

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "Les saisons de la nuit" de Colum Mc Cann (10/18)

Vous nous avez présenté...


"Les saisons de la nuit"
Colum Mc Cann
(10/18)


Quatrième de couverture :
Ce roman parle de New York, d'amour, de mariages mixtes, de terrassiers qui creusent des tunnels, des bâtisseurs de gratte-ciel qui dansent sur des poutrelles à des centaines de mètres au-dessus de la ville. C'est peut-être le premier vrai roman consacré aux sans-abri, à ceux qui vivent au-dessous et à l'écart de la cité prospère. On sent que Colum Mc Cann a fréquenté ces lieux-là : dans une langue qui procure un plaisir presque physique, il évoque avec une rare puissance ce présent qui empeste et ce passé qui oppresse.

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "Tous les matins du monde" de Pascal Quignard (Folio)

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"Tous les matins du monde"
Pascal Quignard
(Folio)


Quatrième de couverture :
"Il poussa la porte qui donnait sur la balustrade et le jardin de derrière et il vit soudain l'ombre de sa femme morte qui se tenait à ses côtés. Ils marchèrent sur la pelouse. Il se prit de nouveau à pleurer doucement. Ils allèrent jusqu'à la barque. L'ombre de Madame de Sainte Colombe monta dans la barque blanche tandis qu'il en retenait le bord et la maintenait près de la rive. Elle avait retroussé sa robe pour poser le pied sur le plancher humide de la barque. Il se redressa. Les larmes glissaient sur ses joues. Il murmura : - Je ne sais comment dire : Douze ans ont passé mais les draps de notre lit ne sont pas encore froids."

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "La leçon de musique" de Pascal Quignard (Folio)

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"La leçon de musique"
Pascal Quignard
(Folio)


Présentation de l'éditeur :
Pourquoi les femmes ont-elles si peu composé de musique ? Les femmes naissent et meurrent dans un soprano qui paraît indestructible. Les hommes perdent leur voix d'enfant. A treize ans, ils s'enrouent, chevrotent, bêlent. Les hommes sont ces êtres dont la voix casse - des espèces de chants à deux voix. On peut les définir, à partir de la puberté : humains qu'une voix a quittés comme une mue. En eux l'enfance, le non-langage, le chant des émotions premières, c'est la robe d'un serpent. Alors ou bien les hommes, comme ils tranchent les bourses testiculaires, tranchent la mue. C'est la voix à jamais infantile. Ce sont les castrats. Ou bien les hommes composent avec la voix perdue. On les appelle les compositeurs. Ils recomposent autant qu'ils le peuvent un territoire sonore qui ne mue pas, immuable. Ou encore ils suppléent à l'aide d'instruments les défaillances et l'abandon où l'aggravement de leur voix les a plongés. Ils regagnent de la sorte les registres aigus, à la fois puérils et maternels, de l'émotion naissante, de la patrie sonore. Ils s'en font virtuoses.

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "Jazz" de Toni Morrison (10/18)

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"Jazz"
Toni Morrison
(10/18)


Présentation de l'éditeur :
En 1926, le coeur de Harlem est en pleine ébullition. Le Jazz Age incarne la liberté d'une nouvelle génération de Noirs américains et sème sur la ville un air de folie. Joe, en proie au délire, assassine sa jeune maîtresse devant sa femme. Dans un accès de rage, celle-ci se jette à son tour sur la défunte pour lui taillader le visage. Bouleversé par sa propre violence, le couple va chercher dans son passé les traces de son présent ravagé. De l'esclavage à l'exil, Jazz fait entendre la voie exsangue d'un démon intérieur nourri par l'oppression.
Prix Nobel de Littérature en 1993 pour l'ensemble de son oeuvre, Toni Morrison compose avec son sixième roman une symphonie pour trio infernal.

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "Moderato Cantabile" de Marguerite Duras (Les Editions de Minuit)

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"Moderato Cantabile"
Marguerite Duras
(Les Editions de Minuit)


Un meurtre a lieu dans un café au-dessus duquel Anne Desbaresdes accompagne son fils à sa leçon de piano - il rechigne à jouer la sonatine de Diabelli et s'obstine à ignorer la signification de moderato cantabile. Dans ce café elle rencontre un homme - il lui dira s'appeler Chauvin - qu'elle interroge chaque jour à propos du crime passionnel, dont ils ne savent rien l'un et l'autre, lors de fins d'après-midi qui s'étirent. Le dialogue entre la jeune bourgeoise et l'ancien employé de son mari, répétitif et rythmé de verres de vin, les rapproche dans leur ennui.

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "Sonate de Kreutzer" de Léon Tolstoï (Folio Classique)

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"Sonate à Kreutzer"
Léon Tolstoï
(Folio Classique)


Au cours d'un long voyage en train, le narrateur fait la connaissance d'un homme étrange, au passé douloureux, qui lui raconte son histoire. Pozdnychev a épousé une jolie jeune femme sur le tard. Au bout de quelques années sa passion est intacte mais la jalousie, sentiment obsessionnel qui le ronge, le poussera à commettre un acte irréparable.

Un drame de la passion à priori bien banal, mais c'est sans compter sur l'immense talent de Tolstoï, et le contexte particulier de ce livre.

Le début met immédiatement mal à l'aise par la sordide description du voyage de noces, qui annonce le ton du roman et l'idée de Tolstoï. De même que la personnalité de Pozdnychev, indiscutablement déséquilibré, contradictoire et ambigu sur les femmes et le mariage, tour à tour misogyne, libertin et puritain.

En effet, à l'époque où Tolstoï rédige ce roman, il traverse une grave crise morale et mystique. Il décide de tenter d'atteindre l'idéal chrétien, et se sert du roman pour montrer la voie à ses contemporains. L'abondance du courrier qu'il reçut l'obligera à ajouter une postface au roman, dans laquelle nous découvrons un Tolstoï torturé et exalté. Il veut lutter contre la débauche et la paresse , prône la chasteté (le mariage est source de tous les maux) et prodigue des conseils pour l'éducation des enfants qui feraient frémir les parents d'aujourd'hui.

A titre d'exemple, voici quelques-unes de ses recommandations : "les enfants trop choyés, tout comme les animaux trop bien nourris, voient se développer prématurément en eux une sensualité anormale qui est à l'origine de souffrances terribles..." et de suggérer de supprimer lecture, danses, spectacles et friandises. Ou plus loin "... l'amour charnel, le mariage constituent un culte de soi-même et par conséquent forment un obstacle au service de Dieu et de l'humanité, donc, du point de vue chrétien, c'est une déchéance, un péché."

Un grand roman donc, puissant et pathétique, à l'image de son auteur qui tenta de donner un autre sens à son existence.

(cf : critiquelibre.com)

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "Au piano" de Jean Echenoz (Les Editions de Minuit)

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"Au piano"
Jean Echenoz
(Les Editions de Minuit)


Présentation de l'éditeur :
La pratique professionnelle du piano suppose une discipline stricte. Elle exclut tout divertissement susceptible d'éloigner l'artiste de son clavier. Pourtant il aimerait, lui aussi, jouir de la lumière du monde, de la douceur de vivre, de la tiédeur de l'air et de l'amour des femmes. Et bien non : mort ou vif, le pianiste se doit d'abord à son public.

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "Les tendres plaintes" de Yoko Ogawa (Actes Sud)

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"Les tendres plaintes"
Yoko Ogawa
(Actes Sud)


Présentation de l'éditeur :
Blessée par l'infidélité de son mari, Ruriko décide de disparaître. Elle quitte Tokyo et se réfugie dans un chalet en pleine forêt où elle tente de retrouver sa sérénité. Ruriko est calligraphe. Non loin, dans un autre chalet, s'est installé Nitta, un ancien pianiste de renom devenu facteur de clavecins, un homme habité par un calme particulier, qui semble absorber les sons des instruments qu'il fabrique. Bien qu'assisté chaque jour dans son ouvrage minutieux par une jeune femme prénommée Kaoru, il vit seul avec un vieux chien aveugle et sourd. Invitée en ces lieux par Kaoru, la calligraphe observe et s'interroge sur la relation du facteur et de son aide. Ainsi elle apprend que Nitta ne peut plus jouer en présence d'autrui, que seule persiste en lui la capacité de vivre avec des sons invisibles. Mais, un matin, la calligraphe surprend Nitta installé au clavecin jouant "Les tendres plaintes" pour Kaoru.
Ecrites en 1996, "Les tendres plaintes" contiennent tous les éléments révélateurs de la personnalité littéraire de Yoko Ogawa. Le regard porté sur la nature, sur ses sonorités, l'intensité de ses nuits,  l'indicible solitude des êtres et leurs relations fugitives donnent à cette histoire une étrange résonance : celle qui prend source au coeur de l'inconscient.

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "Le Pianiste" de Wladyslaw Szpilman (Pocket)

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"Le Pianiste"
Wladyslaw Szpilman
(Pocket)


Présentation de l'éditeur :
Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du "Nocturne en ut dièse mineur" de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence...
Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, il protégera et sauvera le pianiste.
Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant.

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "L'Accompagnatrice" de Nina Berberova (Actes Sud)

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"L'Accompagnatrice"
Nina Berberova
(Actes Sud)


Présentation de l'éditeur :
En quelques scènes où l'économie des moyens renforce l'efficacité du trait, Nina Berberova raconte ici les relations d'une soprano issue de la haute société pétersbourgeoise, avec Sonetchka, son accompagnatrice, bâtarde et pauvre ; elle décrit leur exil dans les années qui suivent la révolution d'Octobre, et leur installation à Paris où leur liaison se termine dans le silencieux paroxysme de l'amour et de la haine. Virtuose de l'implicite, Nina Berberova sait tour à tour faire peser sur les rapports de ses personnages l'antagonisme sournois des classes sociales et l'envoûtement de la musique (il y a sur la voix quelques notations inoubliables). Par ce roman serré, violent, subtil, elle fut, en 1985, reçue en France, où elle avait passé plus de vingt ans avant de s'exiler définitivement aux Etats-Unis.

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - "Prodige (Polyphonie)" de Nancy Huston (Babel)

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"PRODIGE (Polyphonie)"
Nancy Huston
(Babel)


Quatrième de couverture :
"Vis, ma petite ! Sois forte, vis !", c'est par ces mots que Lara insuffle l'énergie de l'espoir à sa fille née trop tôt, séparée d'elle et du monde par les parois de la couveuse. Prodige est l'histoire de cette petite fille, Maya, pianiste prodige. Mais c'est aussi celle de ses parents, qui se cherchent, s'aiment, se séparent ; celle d'une grand-mère russe et d'un voisin attentif ; celle de la musique de Bach, exigeante et joyeuse. Un conte polyphonique poignant qui explore les frontières entre rêve et folie, amour et douleur, art et réalité.

LES ROMANS ET LA MUSIQUE - JAZZ ET POLARS


La littérature policière regorge de références musicales. Cinéma, romans, bandes-dessinées, nombreuses sont les œuvres qui associent au polar la fameuse note bleue du jazz ou plus récemment le son plus nerveux du rock et de la pop dans les années 60-70, du punk et de la new wave dans les années 80, et du grunge dans les années 90.

Dès qu’il s’agit d’adjoindre au polar un genre musical, c’est très souvent le jazz qui s’y colle. Jazz et roman policier moderne ont certes des points communs :

-           Ils sont apparus aux Etats-Unis à peu près à la même époque

-           Ils ont été tous deux marginalisés, qualifiés de « mauvais genres »

-           Ils ont été, et sont parfois encore, populaires et engagés.

Rien d’étonnant donc à ce qu’ils se soient rencontrés.

Le cinéma a sûrement sa part de responsabilité dans cette association. Combien de poursuites nocturnes ponctuées par les rythmes mêlés d’une contrebasse et d’une batterie,  qu’accompagne le chant d’un saxophone ou d’une trompette.

Mais le cinéma noir n’a pas jeté son dévolu sur ce genre musical par hasard. Les instruments utilisés dans le jazz, la façon même dont cette musique est construite, la rendent capable plus que toute autre d’évoquer des émotions qu’un bon polar fait naître également.

Le jazz est un genre musical né à la fin du XIXème siècle dans le sud des Etats-Unis, « officiellement » à la Nouvelle-Orléans. Il est le fruit de la rencontre entre les traditions africaines des esclaves déportés en Amérique et des musiques occidentales. C’est donc une musique afro-américaine. D’abord rustique et populaire, le jazz était fabriqué dans les rues à l’occasion de fêtes ou de cérémonies, ainsi que dans de nombreux établissements de Storyville, le quartier des plaisirs de la Nouvelle-Orléans abritant les cabarets, dancings, bordels et autres maisons de jeu.

Suite à un exode important de la population noire du Sud vers le Nord du pays, c’est surtout à Chicago que le jazz se fera connaître. Il sera la musique des années 20 et 30, période du développement économique mais aussi de conservatisme. Les heurts racistes sont nombreux, dégénérant parfois en émeutes. C’est également l’ère de la Prohibition. La consommation d’alcool est interdite sur tout le territoire américain et un trafic se met en place à l’échelle nationale. Dans ce contexte, le jazz est plus qu’une musique de danse, c’est aussi une musique de revendication et de transgression.

C’est justement à la fin des années 20 qu’apparaît aux Etats-Unis un style de roman policier baptisé « hard-boiled » (dur-à-cuire). Comme son nom l’indique, il se démarque du roman à énigmes classique en privilégiant l’action et la violence plutôt que la déduction. C’est un roman volontiers social quand il décrit les travers de la société américaine (pauvreté, corruption, prostitution…). Privés et gangsters y apparaissent et fréquentent  davantage les bars des quartiers mal famés que les salons bourgeois. Le jazz fait son entrée dans le polar.

Il est difficile de savoir quel auteur a le premier évoqué le jazz dans un roman policier. Les polars récents semblent s’en emparer plus volontiers que ceux écrits avant la Seconde Guerre Mondiale. Il faut dire que quand un auteur situe l’action de son roman dans les années 20, il a pu effectuer des recherches sur la période, et son œuvre est finalement plus documentée historiquement que celle des premiers écrivains « hard-boiled » qui n’avaient pas forcément le même objectif littéraire. On retrouve dans ces années des musiciens tels que Joe « King » Oliver ou Louis Armstrong.

Au cours des années 20, le jazz acquiert peu à peu sa forme classique (appelée « swing » ou « middle-jazz » ou « jazz mainstream »), et connaîtra son apogée dans les deux décennies suivantes. C’est une musique essentiellement destinée à la danse et aux quatre temps réguliers et uniformes. Elle laisse une place importante aux solos improvisés sur une grille d’accords. New York devient la capitale du jazz avec de grands orchestres jouant dans les cabarets, comme Duke Ellington au « Cotton Club »,  et de petites formations dans les nombreux clubs de la « 52ème rue » surnommée  «Swing Street ».

Toujours à New York, le quartier de Harlem a vu sa population noire augmenter considérablement au cours des années 20, au point de devenir un ghetto. Il sera le théâtre d’un mouvement d’artistes noirs revendiquant leur héritage, « Harlem Renaissance », qui mêle culture d’avant-garde et culture populaire, dont le jazz. Harlem est également le décor des premiers polars de Chester Himes : « La Reine des pommes », « Il pleut des coups durs » et « Couché dans le pain ». Les allusions au jazz, au blues ou au gospel sont nombreuses dans les récits de Chester Himes, soulignant l’importance de ces musiques dans le quotidien des Noirs, rythmant certaines scènes et fournissant une « bande-son » au lecteur.

Le principe du morceau de jazz utilisé dans un roman pour dévoiler le caractère ou l’état d’esprit d’un personnage est une pratique courante pour Michael Connelly. Son héros, Harry Bosch, de la police de Los Angeles, est un amateur de jazz et cette musique accompagne chacune de ses enquêtes - « Le dernier coyote » de Michael Connelly (Points)

Après New York, Los Angeles est sans doute la ville que l’on retrouve le plus fréquemment dans les polars liés au jazz. Devenue un pôle économique et artistique important après la Seconde Guerre Mondiale, la ville attire les musiciens, notamment parce qu’elle héberge les studios de cinéma d’Hollywood qui les recrutent pour enregistrer des musiques de films.

Dans les années 50, le jazz commence à être utilisé pour accompagner des scènes de films qui ne sont plus directement liées à cette musique. Son association avec le film noir est souvent réussie. Le jazz semble en adéquation avec ce genre cinématographique. On fait appel à des musiciens de jazz pour composer les génériques  de films. Certains polars adaptés pour le cinéma se trouveront par ce biais liés au jazz. Le jazz évolue. Le pianiste John Lewis composera les thèmes  pour le film de Robert Wise « Le coup de l’escalier » : un style mélodieux et policé, mais néanmoins empreint de swing. Parfois qualifié de « third stream » (troisième courant), ce jazz très composé est influencé par la musique classique.

En France, dans les années 50, on pense évidemment aussi au film de Louis Malle « Ascenseur pour l’échafaud » (1958) avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet et Lino Ventura, tiré du roman de Noël Calef publié en 1956, et cette musique de Miles Davis qui donne des frissons.

Los Angeles connait, après la guerre, une vague de corruption particulièrement importante au sein de sa classe politique et de sa police. Ce qui a inspiré de très grands écrivains comme James Ellroy avec son « Quatuor de Los Angeles » (Rivages) où le jazz est régulièrement présent dans les quatre tomes.



(cf biblio.vincennes.fr « Jazz et polar » à l’occasion du festival America 2006)