LA LITTERATURE BRITANNIQUE
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Mercredi 27 avril 2011 - 16h00
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Garden Ice Café
27, Rue Audry de Puyravault - Rochefort Sur Mer
vendredi 25 mars 2011
CLIN D'OEIL...
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Retrouvez les Coups de Coeur de Marie dans son blog "La Page Déchirée"
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Retrouvez la Littérature Jeunesse dans le blog de Moka "Cappuccino chez Lou Guitar", et notamment Terre Noire, de Michel Honaker (Flammarion) - Sud Ouest
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CLIN D'OEIL...
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Le plus timide bourgeon
est la preuve qu'il n'y a pas
de mort réelle.
William Blake
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L'AUTRE FILLE, d'Annie Ernaux (Nil)
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L'AUTRE FILLE,
d'Annie Ernaux (Nil)
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Normandie
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Ce livre, paru début mars 2011, fait partie d'une collection "Les Affranchis" pour laquelle l'éditeur a invité des auteurs à cet exercice : "Ecrivez la lettre que vous n'avez jamais écrite". D'autres textes sont à paraître.
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Annie Ernaux : Née en 1940 en Normandie, Annie Ernaux grandit à Yvetot, fille unique de petits commerçants, ses parents tiennent un café-alimentation proche de la gare. Professeur de Lettres, admiratrice de Virginia Woolf et de Simone de Beauvoir, elle publie en 1974 Les Armoires vides, puis ne cesse d'écrire des romans proches de l'autobiographie, presque des documents sur la seconde moitié du XXème siècle, des romans où elle se livre en toute sincérité, des livres vrais, intimes...
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L'histoire : "Ecrivez la lettre que vous n'avez jamais écrite". Annie Ernaux a choisi d'écrire à sa soeur aînée. Une soeur qu'elle n'a jamais connue et dont elle n'a appris l'existence qu'à l'âge de dix ans, au hasard d'une conversation entre "grandes personnes"...
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Mon avis : Ne sortez pas vos mouchoirs ! Cette lettre n'est absolument pas triste ou tragique. Annie Ernaux analyse, avec beaucoup de sensibilité, de justesse et de poésie, la fragilité et l'incertitude des sentiments qu'elle éprouve (ou qu'elle n'éprouve pas) envers cet être qui fut vivant, qui fut aimé, qui fut pleuré, qu'elle n'a jamais connu, mais dont elle a sans doute toujours pressenti l'existence.
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Humaine. Emouvante. Sincère. Du grand Annie Ernaux, comme toujours !
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Retrouvez Annie Ernaux dans ce blog à : Juin 2010 pour Les Années et à : février 2011 pour La Place.
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Moka
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LES CROISSANTS DU DIMANCHE, d'Annie Saumont (Julliard)
---LES CROISSANTS DU DIMANCHE,
d'Annie Saumont (Julliard)
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Normandie
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Annie Saumont, née en 1927 à Cherbourg (Manche), passe son enfance et son adolescence près de Rouen. Après ses études d'Anglais, elle part travailler sur Paris où elle devient traductrice, notamment de Salinger. Annie Saumont est reconnue comme spécialiste française et contemporaire de la Nouvelle en tant que genre. Elle a reçu le Prix Goncourt de la Nouvelle 1981 pour Quelques fois dans les cérémonies (Gallimard), et bien d'autres prix encore. Annie Saumont n'écrit pas pour la Jeunesse, mais elle est néanmoins très lue et appréciée par les adolescents.
- Nous cherchions la vallée : Métaphore sur nos raisons de vivre à chacun...
- Palombes : Quand les affaires des adultes se mêlent de celles des enfants...
- Prêts pour le désastre : Ou à chacun sa façon d'y faire face...
- Sunday : Les caprices de l'amour...
- L'éponge : Jusqu'où un enfant est-il capable d'absorber la maltraitance...
- No me olvides : Dignité au pied d'un mur indigne...
- Nina : Réel ? Irréel ?
- Mum a dit : Quand la fessée n'est pas le pire que subit un enfant...
- Amélie : Le destin d'une enfant du village...
- Pavés de cabillaud : Fait divers à Calais...
- Viens : Rêve...
- On prendra le 6h47 : Surprise !
- Down under : Coup de théâtre... Choix du Destin...
- Brocolis : Rencontre improbable... (Hilarant !)
- Canicule : Quand Marie-Antoinette rencontre Yolène, Jules, Brian, Florence, et les autres...
- Faute à qui ? : A l'enfant ?
- Sur la jetée, à Brighton : Amours passées...
- Rendez-vous : Un parfum d'Agatha Christie...
- Week-end : Histoire d'un amour...
Mon avis : Dans ces dix-neuf récits contemporains, nous retiendrons le fil conducteur qui est : le Destin qui émaille notre chemin d'événements heureux ou malheureux, et que nous ne sommes pas toujours en mesure de contrôler.
Des textes courts, assez sombres et si réels pour certains, impliquent une écriture vive autant que sensible, qui résonne immédiatement. Ce qu'Annie Saumont maîtrise totalement. Nous recevons ces blessures de la vie en pleine figure, elles nous captivent et nous interrogent. Un clin d'oeil jouissif à Edgar Allan Poe et Agatha Christie pour certaines d'entre elles n'est sûrement pas non plus pour nous déplaire. Quel talent ! La Littérature que l'on aime, assurément !
Moka
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LE SAC A MAIN, de Marie Desplechin (Estuaire)
---LE SAC A MAIN,
de Marie Desplechin (Estuaire)
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Nord - Pas de Calais
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Marie Desplechin est née en 1959 à Roubaix (Nord). Elle est journaliste et auteur de nouvelles, de romans courts et de romans jeunesse. D'une famille d'artistes, elle est la soeur de Raphaëlle, Fabrice et Arnaud Desplechin, et la mère de trois enfants, dont l'acteur Louis Desplechin (le père de Louis est l'écrivain François Muratet). Marie Desplechin a obtenu, avec son amie Lydie Violet, le Prix Médicis Essai en 2005 pour La vie sauve (Seuil).
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L'histoire : Gros plan sur le sac à main de Dorothée et sur son contenu. Chaque objet personnel a son histoire. Chaque objet est un morceau de la vie de Dorothée. Puis, ce même sac à main sous le regard de Lars, le mari...
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Mon avis : Une idée très originale... Des textes courts pour chaque objet, tour à tour drôles, émouvants, mélancoliques... Une écriture apaisante... Un des objet évoque Amiens... Une seule envie après la lecture de ce livre : se poser, prendre un peu de recul et de calme, vider son propre sac à main ou sa sacoche, et se souvenir...
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Hasard de l'actualité : Vient de sortir sur ce thème, en ce mois de mars 2011, Le sac. Un petit monde d'amour, essai du sociologue Jean-Claude Kaufmann aux Editions Jean-Claute Lattès.
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Retrouvez Marie Desplechin sur le blog de Moka "Cappuccino chez Lou Guitar" à : mai 2010 pour Le Journal d'Aurore, et à : février 2011 pour La prédiction de Nadia
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Moka
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LES DEMEUREES, de Jeanne Benameur (Denoël)
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LES DEMEUREES,
de Jeanne Benameur (Denoël)
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Sud Ouest
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Jeanne Benameur est née en 1952 en Algérie d'un père tunisien et d'une mère italienne. Elle arrive en France à l'âge de cinq ans. Sa famille s'installe à La Rochelle où elle vit toujours. Professeur de Lettres, elle reçoit en 2001 le Prix Unicef pour Les Demeurées (Denoël). Son livre Laver les ombres (Actes Sud) a été récompensé par le Prix du Livre en Poitou-Charentes en 2009 (magnifique histoire d'une relation mère-fille).
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L'histoire : Ce livre, d'une poésie pure, conte la relation unique qui unit une mère surnommée "l'abrutie" ou "la demeurée" ou, mystérieusement, "la Varienne", et sa fille Luce de laquelle certains disent : Telle mère, telle fille !, comme pour dire : Elle n'a aucune chance ! La Varienne et sa fille vivent seules, en totale exculsion et dans la peur du monde extérieur. Mais un jour, la petite doit aller à l'école. C'est obligatoire ! L'institutrice, Mademoiselle Solange, semble être la seule au village à croire en Luce...
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Mon avis : Non situé dans l'espace ni dans le temps, l'auteur laisse une totale liberté à notre imaginaire. C'est un univers noir, entre l'absurde et le réalisme, qui siérait parfaitement à celui de l'actrice et réalisatrice belge Yolande Moreau. La trame de ce texte court est la tolérance (ou l'intolérance), la place que nous sommes capables de donner à la "différence", et l'aberration, au regard de Jeanne Benameur, d'un enseignement unique pour tous, qui heureusement fonctionne bien pour la majorité des enfants, mais que deviennent les autres ?
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Une histoire originale, poétique, d'une extrême sensibilité, qui touche en plein coeur... Magnifique conte universel !
Moka
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jeudi 24 mars 2011
L'HOMME QUI MESURAIT SEPT CHAUSSETTES ET DEMIE, de Christel Delcamp (Vents salés)
---L'HOMME QUI MESURAIT SEPT CHAUSSETTES ET DEMIE,
De Christel Delcamp (Vents salés)
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Sud Ouest
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Christel Delcamp a grandi et suivi ses études de Droit à Bordeaux, puis a vécu quelques temps à Arcachon, où elle situe son roman. Institutrice, elle s'est aujourd'hui installée à La Tremblade, enseigne à Saint Jean de Luzac et donne aussi des cours à des enfants de la communauté des gens du voyages. L'homme qui mesurait sept chaussettes et demie est son premier roman et il a obtenu le Prix des Mouettes 2010 (remis par le Conseil Général de Charente Maritime).
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Les Editions Vents Salés sont basées à Bordeaux Mérignac et publient romans, documents, témoignages, biographies, récits de voyages...
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L'histoire : Stan, Jérôme et Paul, trois amis trentenaires, étudiants attardés, vivent pour leur passion commune des voyages. Ils travaillent six mois chaque année pour partir à l'aventure les six mois suivants. Aujourd'hui, ils reviennent du Mexique, des souvenirs plein la tête, et la réadaptation à Arcachon est difficile, comme d'habitude.
Stan retrouve celle qui lui est peut-être la plus chère, Fabienne, mariée, deux enfants, une amie de toujours. Dans sa boutique regorgeant d'objets venus des quatre coins du monde, Fabienne lui prépare un thé, et Stan se sent bien. Tout simplement.
Avec beaucoup moins d'enthousiasme, Stan retrouve aussi Stella, sa compagne depuis treize ans et avec qui il entretient une relation intermittente, instable, emplie de chaos.
Et puis il y a le Café du Port, le quartier général des trois voyageurs, qui vient de changer de propriétaire. Stan fait la connaissance du nouveau patron, Tarik, qui vit seul avec sa fille, Clara, étudiante à Bordeaux.
La vie devait reprendre tranquillement son cours. Sauf que Stella annonce à Stan qu'elle est enceinte et qu'elle a décidé de garder l'enfant, quoi qu'il en pense. La liberté de Stan prend alors du plomb dans l'aile. Le petit Lucas arrive... Stan est père... Et il n'aborde plus du tout la vie de la même manière...
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Mon avis : Grâce à une langue très contemporaine et sans aucun tabou, ce livre est une réflexion drôle et intelligente sur la place du père. Christel Delcamp dresse autour du personnage principal, Stan, nouveau père, dans son microcosme amical, comme dans celui des clients atypiques du Café du Port, une galerie de portraits de pères, ô combien réels. En toile de fond, la beauté du Sud Ouest, de l'océan qui vient tour à tour apaiser les personnages, ou au contraire les fracasser dans la tempête...
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Un livre tonique, dynamique, émouvant, et d'une grande maturité, qui m'a totalement conquise et dont je ne saurais que trop vous conseiller la lecture !
Moka
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CLIN D'OEIL...
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Un seul printemps dans l'année...,
et dans la vie une seule jeunesse.
Simone de Beauvoir
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AUTEURS REGIONAUX - VOUS NOUS AVEZ PRESENTE...
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L'Ecole de Brive :
Nom donné à un courant contemporain de romans du terroir (Claude Michelet, Michel Peyramaure, Yves Viollier, Henri Vincenot...)
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Denis Montebello (vit à La Rochelle)
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Corinne Roche (vit sur l'Ile d'Oléron)
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Robert Béné (est né et vit sur l'Ile de Ré)
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Le Bagne de Rochefort, d'André-Roger Voisin (A Part Buissonnière)
Conférence et dédicaces samedi 16 avril 2011 à 15h à l'Ecole de Médecine Navale
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Le Roman d'un enfant, de Pierre Loti (Gallimard)
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Daoren, un rêve habitable, de Claude Margat (Ed. de la Différence)
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Cent vingt trois, d'Eddy Pallaro (Actes Sud)
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Coup d'Etat (Gallimard)
Le matin vient et la nuit aussi (Gallimard)
La Saint Jean d'été (Gallimard) (nouvelles)
de Pierre Moinot, de l'Académie Française (1920-2007)
Enfance dans le Poitou, études à Niort et Périgueux
A la fin de sa vie, il éprouva le besoin d'écrire sur les lieux de son enfance.
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AUTEURS REGIONAUX - LES CHOIX DE MARIE...
---Sans oublier la nuit, de Jean-Paul Rigaud (Le Manuscrit)
Prix du Printemps des Lecteurs 2011 Culture et Bibliothèque Pour Tous
L'auteur a accepté pour nous de participer à une Rencontre-Discussion autour de ses ouvrages, de son travail... Nous n'en connaissons pas encore la date, mais nous vous proposerons, le 27 avril, une liste de ses livres.
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Mes arbres à histoires, de Philippe Deblaise (Le Croît Vif)
Nouvelles de l'auteur autour des arbres de la région qu'il connait particulièrement bien, illustrées par le photographe Jean-Charles Folliet
Philippe Deblaise présentera des haïkus dont il est l'auteur et des photographies lors de notre Rencontre sur "La Poésie, le Slam, les Haïkus"
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Saintes, visites insolites
Photographies de Jean-Charles Folliet et textes d'auteurs de la région (Madeleine Chapsal, François Rivière...)
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Et retrouvez les Coups de Coeur de Marie dans son blog "La Page Déchirée"...
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AUTEURS REGIONAUX - QUELQUES MAISONS D'EDITIONS REGIONALES...
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Les Editions Le Temps qu'il fait :
Etablies à Cognac, dont le nom s'inspire d'un titre du poète libertaire Armand Robin (1912 - 1961), ces éditions ont été créées par Georges Monti en 1981 et misent essentiellement sur l'originalité et la singularité de leurs auteurs.
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Les Nouvelles Editions Bordessoule :
Etablies à Saint Simon de Pellouaille (Charente-Maritime), elles proposent des ouvrages où se déclinent les territoires, leur patrimoine et leur histoire, mais aussi des documents de société, l'imaginaire et l'humour d'aujourd'hui.
Elles ont publié notamment Paroles d'écriture de Madeleine Chapsal et D'ombre et de lumière, de Rémy Prin, ouvrage sur l'église romane d'Aulnay inscrite au Patrimoine de l'Humanité.
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Editions du Croît Vif :
Premières éditions charentaises créées en 1989 par François Julien Labruyère, elles sont destinés aux auteurs des deux départements charentais et à un public cultivé.
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Les Editions L'Escampette :
Basées à Chauvigny (Vienne), elles publient de la littérature générale et de la poésie, et ont été lauréat du Prix de l'Edition en Poitou-Charentes en 2006.
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Les Editions La Découvrance :
Installées à La Rochelle, elles sont spécialisées dans la littérature maritime et d'aventures.
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Les Editions Actes Sud :
Créées en 1978 dans un village de la vallée des Baux, puis installées depuis 1983 à Arles, elles développent une politique éditoriale généraliste et publient beaucoup de littérature étrangère
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CLIN D'OEIL...
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L'homme est le travailleur du printemps, de la vie,
de la graine semée et du sillon creusé,
non le créancier livide du passé.
Victor Hugo
Extrait de "Les quatre vents de l'esprit"
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LA LITTERATURE REGIONALE
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La Littérature Régionale est souvent considérée de façon péjorative. Réduite au simple folklore local, cette littérature non reconnue comme genre littéraire est pourtant une catégorie abondante qui s'adresse à de nombreux acteurs du livre. Elle répond ainsi à de nombreux lecteurs soucieux de connaître leur région et sa culture.
Emergeant d'une prise de conscience d'un groupe, la littérature devient un bien collectif important à défendre et à cultiver.
Nous pouvons considérer comme littérature régionale, tout ouvrage littéraire de langue française présentant un rapport à sa région et édité dans celle-ci.
Le premier critère de sélection des ouvrages dits "régionaux" réside dans le choix des auteurs. Un auteur dit "régional" doit-il obligatoirement être né dans la région dont il s'inspire, y écrire, et l'utiliser à des fins littéraires ?
Est-il intéressant de parler d'écrivain régional un auteur qui possède des racines dans la région, qui y écrit peut-être mais qui ne s'y réfère pas ?
Plusieurs thématiques sont possibles pour traiter et situer les ouvrages littéraires régionaux, à savoir :
- Utiliser la région comme lieu d'action romanesque est une possibilité. La région est ainsi considérée comme un repère géographique et culturel aussi bien pour l'auteur que pour le lecteur.
- Le folklore régional avec ses contes et légendes populaires est un autre moyen de "régionaliser" son ouvrage (exemple : Peuchâtre et Gésirac, de Michel Rullier, nouvelles fantastiques)
- La mémoire collective a la même vocation, c'est-à-dire des ouvrages littéraires liés à une histoire locale touchant à des événements historiques (Résistants en Alsace, Débarquement en Normandie, les Brûlots de l'Ile d'Aix, Brouage avec Champlain et le Canada et Marie Mancini et Louis XIV...)
Ceci étant dit, la littérature a toujours un côté régional, même une oeuvre complètement imaginaire peut revendiquer son ancrage dans une région.
Nous les avons tous vus, ces ouvrages dans les offices de tourisme, dans les librairies de villages. Ces récits, ces livres, racontent souvent avec talent l'histoire de tel château, de telle cathédrale, de tel héros local ayant combattu aux côtés de tel monarque ou devenu général de telle armée.
Remercions ces auteurs, ces éditeurs qui valorisent le patrimoine, en parlant d'une manière originale de l'Histoire, de faire comprendre et aimer un territoire, de tracer un sillon dans la couleur locale.
Défendre des auteurs régionaux devient important dans un pays où le patrimoine culturel est compromis au profit de la notoriété et de la rentabilité (exemple : prix et émissions littéraires). Chaque terre abrite ses poètes, ses artistes, ses passeurs de mots et de passion. Les provinciaux ont aussi leur place et la capitale n'est pas le fief des artistes. Les messages proviennent de toute part et sont autant de possibilités.
L'émotion, les sentiments, la sensibilité, l'humour, l'originalité... inscrits dans une oeuvre littéraire ou artistique ne sont pas l'apanage d'intellectuels chevronnés mais appartiennent à tout le monde.
L'écrit est un outil relationnel collectif, chacun l'interprète comme il veut. L'important est d'avoir quelque chose à dire, quelque chose à faire. Il ne suffit pas d'être célèbre pour penser et Paris n'est pas le départ de l'espace culturel. Aussi, il est important de soutenir ceux qui n'ont pas si souvent l'occasion de se faire entendre. Tout écrit mérite un intérêt.
J'aimerais préciser un point qui me parait important. Je suis lectrice. J'ai la passion des livres. Et je ne me pose pas la question quand je découvre un auteur ou un ouvrage : est-ce de la littérature régionale ?
Giono, Pagnol, Mauriac, Queffelec, et d'autres, ont écrit des romans attachés à leur région. Antunes à Lisbonne, aussi. Faut-il parler de littérature régionale ? Non. Ils ont écrit de très bons romans avec une trame romanesque remarquable, une construction littéraire travaillée, un style personnel, des personnages très forts, et bien sûr, une région éblouissante...
Marie
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23 MARS 2011 - LES AUTEURS REGIONAUX - NOTRE RENCONTRE LITTERAIRE
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Aurions-nous pu imaginer que "La Littérature Régionale" nous mènerait à un débat social et philosophique aussi intense et passionné ? Voilà bien un préjugé, n'est-ce pas ?
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Après nous être rejoints sur notre définition de la Littérature Régionale (romans, récits historiques, guides..., souvent de bonne qualité, destinés aux touristes ou aux curieux de leur région), de la Littérature Régionaliste (littérature de qualité variable d'auteurs de la région qui décrivent la région, souvent sous la forme de romans policiers, dont quelques-uns sont très réussis), et de la Littérature du Terroir (comme l'Ecole de Brive, qui réunit des auteurs de la région, qui écrivent sur la région des histoires romanesques, sagas familiales... souvent situées dans le milieu rural, et qui rassemble beaucoup de lecteurs fidèles), nous nous sommes interrogés sur l'opportunité de vouloir à tout prix classer certains ouvrages en "Littérature Régionale". L'important n'est-il pas leurs qualités littéraires et le bonheur que nous donne leur lecture ?
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De quoi nous parle la "Littérature Régionale" ? De notre identité. Nous sommes tous, plus ou moins consciemment, plus ou moins activement, à la recherche de notre identité. Si cette quête ne nous mène pas tous obligatoirement vers notre lieu de naissance, nous sommes tous d'accord pour dire que les lieux de notre enfance, que les souvenirs y soient heureux ou malheureux, influent d'une manière capitale sur notre "être".
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Mais venons-nous tous de quelque part ? Si certains d'entre nous sont très ancrés à leur région d'origine, voire ne l'ont jamais quittée et ne la quitteront jamais, nous sommes nombreux dans le groupe à être "de passage". Parmi ces "gens de passage", les uns sont venus par choix et aiment à découvrir l'Histoire de leur région d'accueil. Les autres, qui ont été menés ici par le Destin ou la vie professionnelle, malgré leur curiosité de connaître leur nouvelle région, l'adaptation de coeur est plus difficile, et plus longue avec l'âge.
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Ce sont toutes ces différentes identités qui construisent l'Histoire de nos régions, de notre pays, du monde.
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Car si nous portons à notre Histoire un regard contemporain et lié à notre propre culture, sur un même lieu, quel regard y posera un Européen, un Asiatique, un Africain... ? Sur ce même lieu, quel regard posions-nous il y a cinquante ans ? Cent ans ? Ou plus ? Et quel regard lui porterons-nous dans cinquante ans ? Cent ans ? Comment nos descendants liront nos textes ?
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Mais en fait, pourquoi cette recherche d'identité ? Ne faisons-nous pas partie, tout simplement, de l'Histoire universelle ?
Moka
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CLIN D'OEIL...
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Un petit verre de vin d'Alsace,
c'est comme une robe légère,
une fleur de printemps,
c'est le rayon de soleil
qui vient égayer la vie.
Christian Dior
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PROCHAIN RENDEZ-VOUS AVEC LE MUSEE - JUIN 2011
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JEUDI 23 JUIN 2011 - 16h00
Bibliothèque
de l'Ancienne Ecole de Médecine Navale
25, Rue de l'Amiral Meyer
Rochefort Sur Mer
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Conférence sur "Montaigne
Donnée par Robert Montdargent
Journaliste
Ancien Député Maire d'Argenteuil (Val d'Oise)
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NOS PROCHAINES RENCONTRES LITTERAIRES 2011...
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En dehors de la Conférence sur Montaigne qui est déjà fixée, bouclée, confirmée à l'auteur, pour des raisons calendaires le Musée National de la Marine ne pourrait accueillir que "Les Romans Historiques", "Les Livres de poche", et aucun hors-série autre que la Conférence Montaigne. Il se trouve que de notre côté, période estivale, nous avions envie de faire "Les Livres de poche" au café. Il ne reste plus qu'un seul thème, et ce n'est pas un hors-série. Donc, nous avons décidé de fixer tous nos rendez-vous au Garden Ice Café, d'autant que le gérant s'est engagé, pour chacune de nos rencontres, à nous aménager la salle de façon à ce qu'elle puisse accueillir entre 20 et 30 personnes, et à nous réserver la terrasse couverte dès qu'elle sera terminée (avant l'été).
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COQUINE, LA RUMEUR...
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Coquine, la rumeur...!
Alors, comme ça, Les Libériades seraient "engagées et payées" par le Musée National de la Marine de Rochefort ?
Que nenni ! Nous sommes entièrement bénévoles !
Le Musée nous prête ses locaux quand ils sont disponibles. S'il bénéficie, certes, de nos interventions et de notre travail, il nous laisse, en revanche, entière liberté.
Ce que nous recherchons, c'est un lieu permanent et calme, qui puisse accueillir entre 20 et 30 personnes, où nous pourrions fidéliser notre groupe et ne plus perdre un temps précieux à nous demander : où se déroulera notre prochaine Rencontre Littéraire ? C'est inconfortable pour nous, organisatrices. C'est inconfortable pour nos participants.
Qu'avez-vous à nous proposer ?
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CLIN D'OEIL...
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Une seule hirondelle
ne fait pas le printemps ;
un seul acte moral
ne fait pas la vertu.
Aristote
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vendredi 4 mars 2011
A VOIR, LE 17 MARS 2011...
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JEUDI 17 MARS 2011
20H35 sur France 5
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LA GRANDE LIBRAIRIE :
"LITTERATURES NORDIQUES"
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