Dans la Grèce Antique, la littérature et la musique ont longtemps été associées sous une expression artistique commune, « la mousikè », puis ont finalement pris chacune leur propre voie. Pourtant elles n’ont cessé de se rejoindre tout au long de l’histoire de l’art occidental. Le XXème siècle est l’une des périodes privilégiées pour cette rencontre.
Des compositeurs et des écrivains établissent des liens en fonction de certaines affinités esthétiques aboutissant à la production d’œuvres significatives :
- Debussy et Mallarmé revisitent « Le Songe d’une nuit d’été »
- Debussy met en musique Verlaine
- Liszt compose « Hamlet » pour un orchestre
- Wagner et Schopenhauer s’attellent à « Tristan » (d’ailleurs, quelle place occupe la philosophie dans l’entreprise musicale wagnérienne ?)
- Mikis Théodorakis et Pablo Neruda s’associent.
Comment analyser ces rencontres ?
L’écriture tente de montrer sur quels points précis la pratique musicale est en contact avec la pratique poétique au sens large.
Si l’inspiration littéraire est manifeste dans des œuvres de musique : poèmes symphoniques, musique vocale et autres, la présence de la musique dans les œuvres littéraires, sous différentes formes, est également significative.
Différents thèmes vont pouvoir alors être abordés :
- La relation personnelle entre un écrivain et un compositeur
- L’œuvre littéraire où la musique joue un rôle significatif
- L’œuvre musicale inspirée d’un sujet littéraire
- Les genres hybrides : opéra, théâtre lyrique – où création littéraire et création musicale se rejoignent
- Toute autre forme de relation entre les deux expressions artistiques.
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