jeudi 23 décembre 2010

DES VIES SANS COULEUR, de Zoë Wicomb (Phébus)

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L'indépendante Marion Campbell mène une existence paisible au Cap, où l'agence de voyages qu'elle a fondée prospère. Mais tout n'est qu'apparence. La nuit, son sommeil est agité, et le jour, elle est hantée par les souvenirs confus qu'a fait ressurgir en elle la photographie d'une femme en première page du journal. Marion a la troublante impression d'être liée à elle d'une manière ou d'une autre. Or son vieux père refuse obstinément de s'associer à sa quête. Seule la vive Brenda s'y risquera, accompagnant sa farouche directrice sur les déroutant chemins du passé. Sur une trame subtile et délicatement tissée, Zoë Wicomb décrit avec force l'héritage des enfants nés des mensonges de l'apartheid, le poids de la honte et du silence.
(L'éditeur)
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(Voir également l'analyse de Marie dans son blog La Page Déchirée)
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