samedi 27 novembre 2010

LA MORT A SES HABITUDES, de Susan Hill (Robert Laffont)

---
Susan Hill est née en Angleterre, à Scarborough dans le Yorkshire. Son premier roman parait en 1961 alors qu'elle n'est encore qu'étudiante.
Depuis, elle n'a cessé de publier, tout en étant journaliste, et compte aujourd'hui une oeuvre variée et riche, composée de livres pour enfants, romans et pièces de théâtre.
Elle vit dans une ferme dans la région des Cotswolds avec son mari, le professeur Stanley Wells, spécialiste de Shakespeare.
---
MEURTRES A LAFFERTON
Dans la petite ville de Lafferton, deux femmes disparaissent sans laisser de trace. Des femmes qui n'ont apparemment rien en commun. Un secret les a-t-il contraintes à abandonner leur paisible existence ou ont-elles été enlevées ? Mais par qui ? Et a-t-on une chance de les retrouver vivantes?
Simon Serrailler, le séduisant chef de la police locale, confie l'enquête à Freya Graffham, jeune inspectrice nouvellement arrivée de Londres. Intuitive et tenace, Freya devine la présence dans la ville d'un assassin aux pulsions démoniaques. Reste à déterminer l'identité sous laquelle il se cache.
Terrifiante, la voix du meurtrier se mêle au récit, tandis que le nombre des disparues augmente... Freya semble bien être la prochaine proie choisie par le tueur. Simon Serrailler, l'homme censé la protéger, est celui par lequel le drame surviendra.
(Quatrième de couverture)
---
OU RODENT LES HOMMES
Le mal s'acharne sur la petite ville de Lafferton : David, neuf ans, a disparu sur le chemin de l'école. Le temps passe, l'enquête piétine. Le silence et la peur détruisent la famille du petit garçon et hantent ses camarades d'école. Des noms sont prononcés - innocents injustement salis ou suspects à traquer sans relâche ?
Il y a Andy, garçon naïf tout juste sorti de prison ; Brent, pédophile repenti que ses voisins menacent de lyncher ; et un mystérieux couple de milliardaires américains, nouveaux venus à Lafferton.
Simon Serrailler est chargé de l'affaire, qui éveille en lui de douloureux échos...
(Quatrième de couverture)
---
AU RISQUE DES TENEBRES
Un garçon de neuf ans a disparu un matin de la petit ville de Lafferton, sans explication. L'affaire hante encore les mémoires et, malgré l'absence d'indices, le séduisant et solitaire inspecteur Simon Serrailler poursuit l'enquête. Quand un deuxième, puis un troisième enfant sont kidnappés à leur tour, convaincu que le profil du ravisseur n'a rien d'ordinaire, il s'engage dans une terrifiante course-poursuite.
Il découvrira alors l'inimaginable : la confrontation au mal absolu, qu'il tentera jusqu'au bout de comprendre, à force d'interrogatoires et d'enquêtes. Qui est donc ce serial killer apparemment sans mobile, sans pathologie et sans antécédents ? Et comment l'inculper si aucun cadavre n'a pu être retrouvé ?
Lorsque de nouveaux drames viennent frapper des femmes de Lafferton, les certitudes de Simon Serrailler semblent définitivement s'effondrer. (Quatrième de couverture)
---
LA MORT A SES HABITUDES
Une toute jeune mariée qui attend le retour de son époux, la maman célibataire d'un bébé de dix-huit mois, deux adolescentes à l'entrée d'une boîte de nuit... D'un bout à l'autre de la ville, un homme armé tue des jeunes femmes, froidement, sans laisser le moindre indice derrière lui. Quel est le lien entre les agressions ? Y en a-t-il seulement un ? Jamais le commissaire Simon Serrailler, en charge de l'affaire, n'a démarré une enquête avec si peu d'éléments et dans une telle tension professionnelle et personnelle... En même temps, il doit faire face à la tragédie qui frappe l'être dont il est le plus proche au monde : sa soeur Cat.
(Quatrième de couverture)
---
Mon avis :
Dans cette petite ville tranquille de la province anglaise, Lafferton, Susan Hill met en scène un certain nombre de personnages qui, tous, ont un lien, direct ou indirect, avec les intrigues, et qui se promènent, se croisent, comme dans un labyrinthe.
Nous, lecteurs, nous nous trouvons intimement liés à chacun d'eux, comme s'ils étaient réels, partageant leur quotidien ordinaire, leurs joies, leurs peines, nous attachant peut-être, sans le savoir, aux assassins.
Ces ouvrages sont remarquablement bien écrits, bien construits, maitrisés, diaboliques et intelligents.
Le roman policier dans ce qu'il a de meilleur !
---
Moka
---

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire